1J9' Natice pavée. Natica chinensis.
N. testâ ovato-ventricosâ, glabrâ, albâ, maculis spadiceis sub-
quadratis quinque seriatis transversirn tessellatâ ; spirâ brevi A
subacutâ; umbilico subtecto.
Rumpli. Mus. t. 22. fig. C.
Petiv. Aiub. t. 10. f. 11,
Seba, Mus. 5. t. 38. f. 62.
Favanne, Conch, pl. 11. fig. E.
Chemn. Conch. 5. t. 187. f. 1887— 1891.
Encyclop. pl. 455. f. 3. a. b.
Habite les mers de la Chine et des Moluques. Mon cabinet. Vulg le
pavé-chinois. Diam. transv., près de 10 lignes.
ôo. Natice de Java. Natica Javanica.
N. testa ovali, ventricosâ, loevi, supernè fulvo-rufescente, infernè
albida ,punclis maculisque spadiceis adspersâ; spirâ conoideâ ,
apice fused; umbilico subtecto.*
Habite les mers de Java, M. Leschenault. Mon cabinet. Jolie coquille,
ayant 8 lignes de diam. transv., et 9 et demie-vie diam.
longitudinal.
51. Natice treillissée. Natica cancellata.
N. testa subglobosâ, decussatim striata, punctis impressis notatâ a
aïba, aurantio-maculata; spirâ brevi, obliquâ; umbilico lato ,
callo làbii modificato.
Lister, Conch, t. 566. f. 16.
Born, Mus. t. 17. f. 5. 6.
Chemn. Conch. 5, t. 188. f. 1911— 1514.
Hérita cancellata. Gmel. p. 3670. n°. 2.
Habite l’Qcèan des Antilles. Mon cabinet. Diam. transv., 9 lignes,.
JANTHINE. (Janthina.)
Coquille ventrue, conoïdale, mince, transparente. Ouverture
triangulaire. Columelle droite, dépassant la base du
bord droit : celui-ci ayant un sinus dans sou milieu. Point
d’opercule.
Testa ventricosâ, conoidalis, tennis, pellucida. Aper-
tura triangularis ; columellâ recta, labri basbn ultra
productâ : labro ad jnedium sinu emarginato. Operculwn
nidlum.
O B S E R V A T I O N S .
Les janthines sont des coquilles marines très-singulières, uniques
de leur famille et de leur genre, qui ne se rencontrent jamais
qu’à la surface des eaux, et dont le test, toujours violet, tant en
dedans qu’en dehors, est très-mince , transparent et fragile. Linné
les avait rangées parmi ses hélix, quoique Ceux-ci soient des coquillages
terrestres, vivant à l’air libre, et tous véritablement phytophages,
ce qui est tout-à-fait étranger à l’animal des janthines.
En effet, ce dernier, comme marin, doit avoir des habitudes différentes
dans sa manière de vivre; aussi a-t-il une trompe, selon
M. Cuvier, ce qui semblerait devoir l’éloigner de la division où
nous le plaçons. S’il paraît avoir quatre tentacules, cela provient
sans doute de ce que les deux tentaculçs de beaucoup de traché-
lipodes marins portent les yeux élevés sur des tubercules qui sont
à leur base, et qu’ici, ces tubercules plus allongés simulent des
tentacules particuliers.
Dans les janthines, l’ouverture de la coquille présente inférieurement
un angle formé par la columelle droite et par la base
du bord extérieur.
Au reste, la forme particulière de cette coquille, son peu d’épaisseur
qui la rend très-fragile, enfin sa couleur violette, la ren-
dent tres-remarquable, et indiquent que l’animal auquel elle appartient
est lui-même très-particulier.
Ce mollusque flotte, étant suspendu à la surface des eaux par
l’appendice vesiculeux qui adhère à son pied, et qu’il a, dit-on,
la faculté d’enfler ou de contracter à son gré. Il ne respire que
l’eau, et ses branchies sont des feuillets triangulaires attachés au
plafond de la cavité qui les contient.