de ces mollusques offre rarement vme trompe rétractile, et
peut-être que les janthines sont les seules qui soient dans ce
cas-, mais on leur connaît un museau très-court, muni de
deux mâchoires.
Beaucoup de ces trachélipodes vivent sur la terre, et conséquemment
ne respirentque l’air libre. D’autres vivent dans
les eaux douces, soit stagnantes, soit fluviatiles-, et, parmi
ces derniers, les uns ne respirent que l’air et sont obliges de
venir de temps en temps à la surface de l’eau, tandis que les
autres ne peuvent respirer que l’eau même. Enfin, il y en a
un grand nombre qui habitent dam les eaux marines: or,
aucun de ceux-ci ne peut respirer 1 air.
Il paraît que tous ceux de ces trachélipodes qui peuvent
respirer ce dernier fluide ont leurs branchies non ou très-peu
saillantes, mais rampantes, soit en cordonnets, soit en réseau,
à la surface des parois de leur cavité branchiale. La
supériorité de l’influence respiratoire de l’air sur celle de
l’eau en est apparemment la cause.
Ceux, a u contraire, qui ne peuvent respirer quel eau,
étant obligés de présenter à ce fluide une plus grande surface
de leurs vaisseaux sanguins, ont leurs branchies saillantes
dans la cavité branchiale, où elles offrent des filets, des
lames, des peignes, ou des boupes vascuhfères. Quelquefois
même ces boupes, sortant par le trou de la cavité, font un
panache saillant au dehors. La valvée à plumets et la valvée
piscinale sont dans ce cas.
Selon les familles, les uns o n t un opercule attaché au pied
de l’animal, et les autres en sont dépourvus.
Les trachélipodes phyüphages se divisent en plusieurs
familles -, savoir :
Les Colimacés. ) p s ne respirent que l’air.
Les Lymnéens. j
Les Melaniens. \
Les Peristomiens.
Les Neritaces.
Les Jantbines. T1 .
T __ Ils ne respirent que 1 eau,
Les Macrostomes.
Les Plicaces.
Les Scalariens.
Les Turbinaces. /
L E S C O L IM A C É S .
Trachélipodes aéricoles, munis ou dépourvus d’opercule ,
et ayant les tentacules cylindracés.
Coquille spirivalve } n’ayant d’autres parties saillantes à
l’extérieur que des stries ou des costules d’accroissements
et dont le bord droit de l’ouverture est souvent recourbé
ou réfléchi en dehors.
Tous les colimacés sont terrestres, c’est-à-dire vivent sur
la terre, quoique beaucoup d’entre eux recherchent l’ombre
et les lieux frais -, tous conséquemment respirent l’air libre ,
y sont habitués depuis long-temps, et, par suite de cette habitude
, ne sauraient respirer l’eau. Leurs branchies s’étant
accommodées à l’air, il n’a plus été nécessaire qu’elles présentassent
autant de surface au fluide respiré, et elles ont cessé
de former des parties saillantes sur les parois de leur cavité
branchiale.
Les tentacules des colimacés sont eylindracés, au nombre
de quatre dans la plupart, et de deux seulement dans les
autres. Enfin, dans le plus grand nombre de ces trachélipodes,
il n’y a point d’opercule j mais certains d’entre eux s’enferment
pendant la mauvaise saison dans leur coquille, eu