6 . Crénatule mytiloïde. Crenatula mytiloidcs.
C. testâ oblongo-ovatâ, basi acuta, tenui, violaceâ, obscurà
radiatâ ; natibus lamellis fornicalis intus farctis.
Crenatula mytiloides. Annales du Mus. 3. p. 3o. pl. 2. f. 3 , 4-
A n pinna picta? Forsk. Descr. Anim. p. ia5.
Habite dans la mer Rouge. Mon cabinet.
* Crénatule aile de faisan. Crenatula phasianoptera.
C. testa......
Annales du Mus. 3. p. 3o.
Concha..... Chemn. Conch. 7. p. 243. t. 58. f. 575.
Ostrea picta. Gmel. n°. 127.
Encyclop. pl. 2x6. f. 2.
Habite la mer Ronge. Je n’ai point vu cette coquille. Si elle est la
même que la crénatule mytiloïde, Chemniz l’a bien mal représentée.
P E R N E . (Perna.)
Coquille subéquivalve, aplatie, un peu difforme ; à
tissu lamelleux. Charnière linéaire, marginale, composée
de dents sulciformes, transverses, parallèles, non
intrantes, entre lesquelles s’insère le ligament. Un sinus
postérieur, un peu bâillant, situé sous l’extrémité de
la charnière, pour le passage du hyssus \ à parois calleuses.
Testa suboequivalvis, complanata, subdeformis : textu
lamelloso. Cardo linearis , marginalis, multidentatus :
dentibus sulciformibus ,transversis , parallelis, non in-
sertis, ligamentum divisum inter se excipientibus. Sinus
pro bysso , subhians, infra cardinis extremitatem ; pa-
rietibus callosis.
O B S E R V A T I O N S .
La charnière des pernes leur est si particulière, qu’il est
étonnant que Linné les ait réunies avec les huîtres , au lieu
de les distinguer comme genre particulier. Ce genre même
n’appartient point à la famille des ostracées ; la forme et
la disposition de la charnière et du ligament des valves ,
ainsi que le byssus à l’aide duquel l’animal s’attache aux
corps marins, ne le permettent pas. Si la charnière des
pernes semble avoir de l’analogie avec celle des arches, ce
n’est qn’une apparence , et ce seul rapport est très-imparfait.
Dans les pernes, effectivement, les dents transverses
d’une valve ne sont point alternes avec celles de l’autre ,
et toutes ces dents s’appliquent les unes sur les autres dans
le rapprochement des valves. D’ailleurs , le ligament qui
remplit ici leurs interstices est placé très-différemment dans
les arche*.
Les pernes tiennent d’assez près aux crénatules , dont
elles sont néanmoins très-distinctes : ce sont des coquilles
marines , souvent difformes, subéquiyalvés , à crochets
petits, presque égaux, situés à l’une des extrémités de la
charnière. Leur test, quoique assez solide, est formé de
lames mal jointes, ainsi que dans les autres malléacées.
E S P È C E S .
1. Perne sellaîre. Perna ephippium.
P . testa compressa, supernè orbiculari; latere postico produc-
tiore; margine acutissimo.
Ostrea ephippium. Lin. Gmel. n°. 126.
List. Concli. t. 227. f. 62.
Klein , Ostr. t. 8. f. 18.
Chemn. Conch. 7. t. 58. f. 576. 577.
Encyclop. pl. 176. f. 2.
£b] V^ar. testâ tenui, submembranaceâ, albidâ, i)iolaceo-ma-
culatâ.
Habite l’Océan indien. Mus. ix°.; Mon cabinet. Coquille plate, à
test-nacré et violet. Largeur, 120 à l5o millimètres. La Variété
fb] vient des mers de la Nouvelle Hollande ; elle est moins
grande.