E S P È C E ,
i , Ttslacelle ormier. Testacella haliotidea,
Tesiac ella haliotidea. Faure Biguet, Bullet. des Sc. n°. 61.
Drapamaud, Hist. Nat. des Moll. Terr. et Fluv. p. 121. pl. 8 f. 45-
48. et pl. 9. f. 12. i3.
Daudebard deFérussac, Mëth. Concb. p. 4o.
Cuvier, Ann. du Mus. 5. p. 44o. pl. 29. f. 6. 7,
Habite les provinces méridionales de la France, Mon cabinet.
VITRINE. (Vitrina.)
Corps rampant, allongé, limaciforme, en grande partie
droit*, étant postérieurement séparé du pied, contourné en
spirale, et enveloppé dans une coquille. Plusieurs appendices
postérieurs du manteau se déployant sur la coquille et la recouvrant
en partie. Quatre tentacules : les deux antérieurs
fort courts.
Coquille petite, très-mince, déprimée, terminée supérieurement
par une spire courte*, ayant le dernier tour très-
grand. Ouverture grande, arrondie-ovale ; à bord gauche
arqué, légèrement fléchi en dedans.
Corpus repens , elongatum , limaciforme , majoriparte
rectum sparteposticâ àpede separatâ} in spiram contortd,
testa obpolpente : veli appendices plures posticce usquè ad
testam seexplicanteseamquepartim obtegentes. Tentacula
quatuor : anticis duobus brepissimis.
'Testa parpa 3 tenuissima , depressa , spirâ brepi supernè
terminata; ultimo anfractu maximo. Apertura magna ,
rotundato-opata 3 margine sinistro arcuato , inlùs îoeviter
inflexo.
O B S E R V A T I O N S .
Les vitrines font encore partie de nos gastéropodes, la principale
poition de leur corps n’étant point en spirale, et ne pouvant rentrer
entièrement dans la coquille ; mais, comme elles tiennent de très-
près aux hélices, on sent qu’elles forment une transition naturelle
de l’ordre quelles terminent à celui de nos trachélipodes qui vient
ensuite. Le manteau presque en cuirasse qui couvre le dos de ces
animaux est assez analogue à l’écusson des limaces, et en fait jusqu’à
un certain point l’office. Effectivement, l’animal, dans ses
contractions, s’y retire partiellement en dessous. Les bords postérieurs
de ce manteau, ou au moins l’un d’entre eux, fournissent
quelques appendices ou lobes contractiles, qui se déploient jusque
sur le dos de la coquille, s’y meuvent et semblent servir à la
nettoyer. De même que dans les testaeelles, la cavité pneumobran-
cbiale des vitrines est bien plus postérieure que celle des limaces ;
aussi les orifices pour l’anus et la respiration, quoique du côté
droit, sont-ils fort en arrière. Les vitrines sont détaillé médiocre,
et vivent dans les lieux frais ou ombragés. Nous n’en citerons qu’une
espèce.
ESPÈCE.
1. Vitrine transparente. Citrina pellucida.
Vitrina pellucida. Drap. Hist. des Moll. p. 119. pl. 8. f. 54.-37,
Helico-limax. Daud. de Férussac, Mëth. Conch. p. 42.
Habite en France, sur le bord des étangs et dans les lieux frais.
Mon cabinet.
Voyez les V , Diaphana et elongata de Draparnaud.