
supérieurs et aurifornies, et les deux autres près de la bouche.
Yeux sessiles, en avant des tentacules auriformes. Un
écusson dorsal, demi-circulaire, subcartilagineux^ fixé par
un côté, recouvrant la cavité 7 branchiale. AnKus derrière les
branchies.
Corpus repensy oblongum, suprà convexum, utroque
latere vélo lato marginatum ; membranis in quiete supra
dorsum reflexis. Caput collo elevatum. Tentacula quatuor:
duobus superls aurifonnibusalterisad os. Oculi sessiles,
ante tentacula aurifomiia. Clypeus dorsalis, semi-circu-
laris , subcartilagineus, uno latere affixus, branchiarum
cavitatem obtegens. Anus subdorsalis , post branchias.
OBSERVATIONS.
Le genre dont il est question., auquel Linné assigna le premier
le nom de laplysia, et que d’autres depuis ont cru devoir changer
en celui d'aplysia, embrasse des gastéropodes génériquement
très-distincts. Ce sont des mollusques rampans; à corps droit, assez
épais, oblong, convexe en dessus, offrant antérieurement une
tête qui semble portée sur un cou, et remarquable par ses- deux
tentacules supérieurs, conformés comme des oreilles de lièvre. Le
corps de ces animaux est bordé de chaque côté de larges membranes,
qui, comme les deux bords d’un manteau, s’épanouissent latéralement,
et présentent deux expansions libres dont l’animal se
sert comme de nageoires lorsqu’il veut nager ou changer de place,
et dont il se recouvre quand il reste en repos. Dans ce dernier état
il ressemble à une masse de chair informe. Sa tête est munie de
quatre tentacules qu’il allonge ou raccourcit à son gré-, les deux
antérieurs sont moins grands, coniques, aplatis, et paraissent dus
à des replis de la lèvre. La bouche, fendue en longueur presque
comme celle d’un lièvre, offre deux grosses lèvres plissées qui s’élargissent
ou se rétrécissent au gre de l’animal. Les yeux sont sans
pédicule, et placés en avant des deux tentacules auriformes. Sur
l’arrière du dos, on aperçoit un écusson qui semble cartilagineux >
«t qui est fixé d’un côté par uu point d’attache; il recouvre la cavitédes
branchies, et contient, dans son épaisseur, une pièce particulière,
simplement enchàssee, cartilagineuse, trcs-miuce, transparente,
jaunâtre, de forme ovale, et qui n’est que l’élément d’une coquille.
Les branchies qu’on voit sous l’écusson naissent d’un pédicule,
et présentent de nombreux feuillets ramifiés presque dichotomique-
inent, finement atténués vers leur extrémité supérieure. Derrière le
point d’attache de l’écusson, l’anus s’ouvre sur le dos, un peu de
côté. Nous renvoyons pour des détails plus étendus, et surtout pour
ceux de l’organisation intérieure des laplysies, au mémoire que
M. Cuvier a inséré dans les Annales du Muséum, vol. 2. p. 287.
Nous dirons seulement que ce savant a confirmé l’observation déjà
faite par Apulée de l’existence de petits corps solides, adhérens à
la face interne de l’estomac de ces animaux. Ces petits corps sont
demi-cartilagineux, pyramidaux, n’ont qu’une tres-légere adhérence
, et néanmoins forment une armure singulière aux parois de
la cavité qui les contient. Les laplysies nagent facilement, mais
elles rampent avec lenteur. On les nomme vulgairement lièvres,
marins ou limaces de mer.
E S P È C E S.
1. Laplysie dépilante. Laplysia depilans.
L. corpore libido, f usco-nigricante, poslicè obtuse.
Laplysia depilans. Lin. Syst. Nat. 2. p. 1082. 1.
Aplysia depilans.- Grnel. p. 5io3, 110.' 1.
Lernea [ graphicej. Boiiadsch, Mai'. 3. t. 1. 2. 3.
Encycl. pl. 83. f. 1. 2.
Habite la Méditerranée. Son corps, ainsi que le bord des membranes
et des tentacules, est nue de brun-noiràtre. Lorsqu'on le touche,
il transude une mucosité blanchâtre, fétide, et qui excite
des nausées et même le vomissement. On a prétendu que cette
mucosité occasionnait la chute des poils.
2. Laplysie fasciée. Laplysia fasciata,
L . corpore nigro ; membranarum tcntaculorumque margini cas-
cineo.
. Aplysia fasciata. GmeL g» 5 io5. n°. 2,