MELANOPSIDE. (Melanopsis.)
Coquille turriculée. Ouverture entière, ovale-oblongue.
Çolumelle calleuse supérieurement, tronquée à sa base, séparée
du bord droit par un sinus. Un opercule.
Testa turrita. Apertura integra , ovato-oblonga. Colu-
mella supernè callosa , basi truncata, è labro sinu dis-
Juncta. Operculurn,
o b s e r v a t i o n s .
Les mèlanopsides sont des coquillages fluviatiles qui avoisinent
par leurs rapports les mêlâmes. Mais leur çolumelle, ealleuse dans
sa partie supérieure, les en distingue éminemment; et elle est d’ailleurs
tronquée à sa base, comme dans les agatbines, ce qui n’a jamais
lieu dans les mélanies. Elles sont très-rapprocbées des pirènes
par leurs rapports, et elles s’en distinguent principalement en ce
que leur ouverture n’a qu’un sinus ou un évasement à sa base.
Nous rapportons à ce genre les deux espèces suivantes.
ESP ÈCE S .
i, Mélanopside à côtes,. Melanopsis costata.
M. testâ avalo-oblongâ , solidâ, longiturlinaliter costatâ, fusco-
nigricante ; anfractibus septenis : ultimo longitudine spiroe, me-
dio depresso.
Melania costata. Oliv. Voy. pi. 3i. f. 5,
Melanopsis costata. Éncyclop. pl. 458. f. 7.
Habite en Syrie, dans l’Oronte. Mon cabinet. Longueur, 10 lignes
et demie,
a, Mélanopside marron. Melanopsis loevigata.
M. testa ovato-conicâ, glabrâ, castaneâ-, anfractibus senis, adspi-
ram convexo-planiusculis : ultimo spirâ longiore.
Melania buccinoidea. Oliv. Voy. pl. 17. f. 8.
Melanopsis loevigata. Encyclop. pl. 458. 1. 8.
Habite dans les rivières des lies de l’Archipel. Mon cabinet. Quoique
glabre , on y remarque des costules longitudinales obsolètes. Olivier
lui donne huit tours. Longueur, 9 lignes.
PIRÈNE. (Pirena.)
Coquille turriculée. Ouverture .plus longue que large;
le bord droit tranchant, ayant un sinus a sa base et un autre
au sommet. Base de la çolumelle courbée vers le bord droit.
Un opercule corné.
Testa turrita. Apertura longitudinalis ; labrum acutum
, infernè supernèque sinu clistinctum. Columella basi
versus labrum incurva. Operculurn corneum.
O B S E R V A T IO N S,
Les pirènes sont des coquilles fluviatiles très-voisines des mélanies
et des mèlanopsides par leurs rapports. Elles sont distinguées
de ces dernières principalement, parce que leur çolumelle n offre
aucune callosité particulière ; et l’on ne saurait les confondre avec
les mélanies, leur bord droit ayant un sinus à sa base et un autre
à son sommet. Ainsi l’ouverture des pirènes présente deux sinus,
tandis que celle des mélanies et des mèlanopsides n’en offre qu’un
seul. Voici les espèces que nous rapportons à ce genre.
E S P È C E S .
x. Pirène térébrale. Pirena terebralis.
P . testâ turrito-subulatâ, loevi, nigrâ ; anfractibus planulalis;
aperturâ albâ.
Strornbus ater. Lin. Gmel. p. ô5n . n°. 09.
JSerila atra. Muller, Vérin, p. 188. n°. b-]5.