Patella equestris. Lin. Gmel. p. 56gi. n° i.
Lister, Gonch. t. 546. f. 38.
Humph. Mus. t. 4o. fig. P. Q.
Gualt. Test. t. 9. fig. Z.
D’argenv. Conch, pl. 2 fig. K.
Fayanne, Conch, pl. 4. fig. À.
Martini, Conch. 1 . 1. i 5. fig. 117. 118.
Habite l’Océan indien. Mon cabinet. Coquille toujours un peu irrégulière,
et rude au toucher. Sa lame en cornet est suspendue
sous le sommet presque verticalement.
4. Calyptrée toit-chinois. Calyptroea tectum sinense.
C. testa orbiculari ,'subprolificâ, tenui , lamellis transversiS conta-
bulatâ, albâ ; vertice recto , obtuso.
D’argenv. Conch, pl. 2. fig. S.
Favanne, Conch, pl. 4; fig. b. 1.
Martini, Conch. 1 . 1. i 3. fig. 12S 126.
Patella tectum sinense. Chemn. Conch. 10 t. 168. f. i 65o. i 65i.
Habite l’Océan des grandes Indes, des îlesde la Sonde. Mon cabinet.
Coquille singulièrement remarquable par sa forme, et que Gmelin
a mal à propos considérée comme une variété de la précédente, à
laquelle elle ne ressemble nullement. Ses lames transversales et
bien séparées se multiplient pendant la vie de l’animal, et forment
autant d’étages empilés les uns au-dessus des autres. Taille
petite.
C R É P 1D U L E . (C rep id u la .)
Animal.... ayant la tête fourchue antérieurement. Deux
tentacules coniques, portant les yeux à leur hase extérieure.
Bouche simple, sans mâchoires, placée dans la bifurcation
de la tête. Une branchie en panache, saillante hors de la cavité
branchiale, et flottant sur le côté droit du cou. Manteau
ne débordant jamais la coquille. Pied très-petit. Anus
latéral.
Coquille ovale ou oblongue, à dos presque toujours convexe
, concave en dessous *, ayant la spire fort inclinée sur le
bord. Ouverture en partie fermée par une lamé horizontale.
Animal.... capite anterius furcato. Tentacula duo co-
nica ; oculis ad basim externam. Os in axillâ loborum ca-
pitis , simplex ; maxillis nullis. Branchia unica , subpe-
nicillata, è cavitate branchiali exserta s colli dextro latere
prominçns. Pallium extra testam nunquamprominulum.
P es minimus. Anus lateralis.
Testa ovata vel oblonga, dorso soepissimè convexa } subtils
cava ; spirâ versus marginem valdè inclinatâ. Aper-
tura lamina liorizontali partim clausa.
O B SE R VA T I O N S *
Parmi les Gastéropodes à coquille , aucun genre peut-être n’est
aussi éminemment distinct que celui des crèpidules, tant par l’animal
que par sa coquille. Cependant les espèces qu’il comprend avaient ét é
rangées parmi les patelles, avec lesquelles je pensai, d’après laseule
inspection de la coquille, qu’elles n’avaient poi: t de rapports, et
j’en formai un genre à part, dans mon Système des animaux
sans vertèbres. Mon opinion fut confirmée par M. Beudant qui
observa l’animal du crepidulafornicata, et fit connaître la forme
et la situation de ses branchies. D’après un individu conservé dans
la liqueur, et qui me fut communiqué par le même naturaliste,
le corps du. crépidulier m’a paru ovoïde-oblong, déprimé, peu
épais, plus large et arrondi postérieurement, bilobé à son extrémité
antérieure, et muni sur le dos d’un appendice linguiforme,
dirigé antérieurement. Il parait que cet appendice dorsal est loge
dans la portion de la cavité que cache la cloison partielle de la
coquille j cloison qui se trouve effectivement du côté de la partie
antérieure de l’animal. A l’égard de ce dernier, nous avons suivi
le caractère du genre donné par M. Beudant, d’après l’observation
d’une espèce dans l’état vivant.. Néanmoins il pourrait exister
dans d’autres espèces des différences que notre caractère n’exprime
point ) car, selon M. Cuvier, les branchies du crépidulier cou