ayant communiqué cet animal à M. Cuvier, ce dernier savant eu
a constitué un genre particulier, et nous a fait connaître ses
caractères.
E S P È C E .
1. Parmacelle d’Olivier. Parmacella Olïvieri.
Parmacelle. Cuv. Ann. du Mus. 5. p. 442. pl. 29. f: i 2.- i5.
Habite la Mésopotamie. Corps ridé, ayant trois sillons longitudinaux
depuis l’écusson jusqu’à la tête. Longueur, deux pouces.
L IM A C E . (L im a x . )
Corps oblong, nu, rampant, convexe en dessus, muni antérieurement
d’une cuirasse ou bouclier coriace et un peu ridé,
et offrant en dessous un disque longitudinal aplati. Quatre
tentacules rétractiles : les deux postérieurs plus grands, oeuli-
fères au sommet. Cavité branchiale située sous la cuirasse, à
la partie antérieure du corps. Orifice pour la respiration et
pour l’anus au côté droit de la cuirasse. Celui pour la génération
placé en avant, entre les deux tentacules droits.
Corpus oblongum, nudum, repens, dorso convexum ,
anteriùs clypeo coriaceo subrugoso instructum, subtùs
disco longitudinah piano. Tentacula quatuor retractilia :
duobus posticis majoribus apice oculiferis. Cavitas bran—
chialis infra clypeum, orificio latere dextro, ano com-
muni. Generationis orificium intra tentacula dextra.
O B S E R V A T ] © MS.
Les limaces sont des mollusques terrestres, nus, rampans , a
corps charnu, mollasse, contractile, allongé, convexe ou en demi-
cylindre en dessus, aplati en dessous; à peau plus ou moins ridée
ou sillonnée extérieurement, et qui ont beaucoup de rapports avec
les hélices et les bulimes, dont ils paraissent ne différer que parce
qu’ils n’ont point de coquille, mais qui s’eu distinguent néanmoins
par leur cuirasse et par d’autres particularités essentielles. En effet,
leur dos, à sa partie antérieure, est pourvu d’un écusson ou bouclier
charnu et coriace, sous lequel la tête et les autres parties du
corps se retirent, quoique incomplètement, pendant la contraction
de l’animal. Cet écusson contient, dans son intérieur, un osselet
libre et aplati que l’animal ne lance point au dehors, comme le
fait Celui des hélices. Quelquefois néanmoins on ne trouve à s i
place que des corpuscules arénacés qui semblent en être les élémens
désunis.
Les limaces s’allongent et se traînent avec lenteur. Leur tête est
garnie de quatre tentacules inégaux, qu’elles font sortir ou rentrer à
Volonté, et qui paraissent leur servir a palper les corps qui sont devant
elles. On remarque que l’animal les fait rentrer ou sortir de
la même manière qu’on développe les doigts d’un gant.
Ces animaux sont hermaphrodites, en sorte que chacun d’eux
excite, dans son voisin , l’acte de la fécondation, et,en reçoit une
-excitation semblable. Ils sont très-voraces, et rongent les herbes,
les plantes potagères et les fruits mûrs. Ou les trouve dans les lieux
ombragés et humides, dans les bois, les champs et les jardins qu’ils
infestent.
M. Daudebard distingue , parmi les limaces celles qui offrent
un pore muqueux à l’extrémité postérieure de leur corps, et dont
l’intérieur de la cuirasse ne contient que des corpuscules arénacés.
Il leur donne le nom àlarion. Nous renvoyons le lecteur à l’intéressant
ouvrage de ce naturaliste sur les mollusques fluviatiles et
terrestres. On compte environ i 5 espèces de ce genre, parmi lesquelles
nous ne citerons que les suivantes.
ES PÈCES .
x. Limace rouge. Limax rufus.
L . corpore longitudinaliter sulcato, suprà rufo , Sübîùs àlbo.
Limax rufus. Lin. p. 1081. n°. 3.
Limax sucçineus. Gmel. p. 5ioo. n°.3.
EncycL t. 84. f. 3.
[B ] E":tr. corpore fusco nisrieante.
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