Chemn. Conch. 8. t. 80. f. 717— 7ig.
Encyelop. pi. 177. f. j—4.
[b] Auicula radiata. Léach, Mise. zoo], i. pi. 43.
Habite le golfe persique, les côtes de Ceylan , les mers de la Nouvel
le Hollande, le golfe du Mexique, etc. Mus. n°. Mon cabinet.
Coquille planulc'e, très-e'cailleuse, solide, qui devient très-grande,
et qui fournit les plus belles et les plus grandes perles connues.
La variété' [b] a les écailles terminées en pointe. Knorr [Vergn. i .
t. a5. f. 2, 3.] en cite une des Antilles qui paraît s’en approcher.
2. Pintadine albine. Meleagrinci albina.
M. testa albidâ, irradiatâ, obsolète squamosa ; auriculis duabus
semper distinctis.
A n Rumph. Mus. t. 47- fîg- B ?
CbJ ar. testa violaceo partira tinctd.
Habite les mers de la Nouvelle Hollande , au canal d’Entrecastanx,
et à la terre de Diémen. Mus. n°. A l’intérieur, le limbe qui
environne la partie nacrée est blanc. Dans la variété [b] le test
est teint de violet ainsi que le limbe intérieur. Largeur, 70 millimètres.
D E U X IÈM E S E C T IO N .
Ligament non marginal, resserré dans un court espace
sous les crochets , toujours connu , et ne formant point
de cordon tendineux sous la coquille.
La forme et la disposition du ligament, dans les coquilles
de cette division, séparent éminemment ces
coquilles de celles de la division précédente. Ces mêmes
coquilles ont d ailleurs un aspect assez particulier, et
sont en général auriculées à leur base, c’e st-à-d ire ,
aux extrémités de leur bord cardinal. Toutes sont iné-
quivalves, quoique beaucoup d’entre elles aient les deux
valves d egale grandeur 5 mais l’une de ces valves est toujours
plus bombée que l’autré. Les races ici sont fortnombreuses
, et les coquilles qui en proviennent présentent,
dans la nature de leur test et de ses caractères, des motifs
suffisans pour les partager en deux familles distinctes,
auxquelles je donne le nom de pectinides et à'ostracées.
L E S P E C T IN ID E S .
Ligament intérieur ou demi-intérieur. Coquille en O
général régulière, à test compacte, nonfeuillete dans
son épaisseur.
Les pectinides sont des coquilles régulières ou presque
régulières, à test solide, non feuillete, la plupart auri-
culées aux extrémités latérales de leur bord inferieur,
et en général munies de stries ou de côtes rayonnantes
qui partent des crochets. Leur ligament est intérieur ;
mais, dans quelques-unes, ce ligament parait au dehors
par une entaille ou par un écartement des crochets. Les
unes sont des coquilles libres, que l’animal peut déplacer
ou qu’il fixe par un byssus 5 les autres sont fixées sur
les corps marins par leur valve inférieure.
Ces pectinides constituent une famille qui me paraît
naturelle, qui avoisine celle des ostracees , et à laquelle
je rapporte les sept genres suivans : houlette, lime, pla-
giostome , peigne, plicatule, spondjle et podopside.
H O U L E T T E . (Pedum.)
Coquille inéquivalve, un peu auriculee, baillante par
sa valve inférieure. Crochets inégaux, écartés.