et diffèrent éminemment des secondes en ce que leur cavité bran-*
cliiale n’est point à découvert sur le dos, et ombragée par un écus-
son-operculaire. Leurs yeux ne sont point connus. Leur corps est
débordé tout autour par la saillie du manteau qui forme un rebord
plus ou moins large et flottant. Ces animaux sont du nombre de ces
hermaphrodites qui ont besoin d’un accouplement pour l’exécution
d’une fécondation réciproque. L ’orifice pour la sortie de 1 organe
mâle est situé près du tentacule droit, un peu au-dessus; et celui
de l’organe femelle est placé à côté de l’anus. Ils vivent dans le
voisinage des eaux , et certains d’entre eux dans les eaux memes,
où ils viennent de temps à autre respirer l’air à leur surface.
E S P È C E S .
1 . Onchide du Typha. Onchidium Typhoe.
O. corpore tuberculis irrsgularibus minimis obtecto:; veli margine
angustiusculo.
Onchidium Typhoe. Buchannan, Act. Soc. Lmn. 5. p. p *
Oncbide. Syst. des An. sans vert. p. 65.
Habite au Bengale. Longueur, environ un ponce et demi. Les bords
de son manteau, assez étroits, indiquent que cet animal ne nage
jamais.
2. Oncbide de Péron. Onchidium Peronii.
O. corpore verrucis compositis onusto ; veli margine latiusculo
repando.
Onchidium Peronii. Cuv. Ann. du Mus. 5. p. 58. pl. 6.
Habite la mer des Indes, sur les côtes. Cet animal, plus grand que
celui qui précède, vit habituellement dans l’eau; et, quoiqu’il
rampe sur la vase ou sur les rochers, les bords assez larges et
ffottans de son manteau font soupçonner qu’il nage quelquefois,
comme cela arrive aux laplysies.
M. Cuvier en connaît quelques autres espèces.
PARMACELLE. ! ( P armacella. )
Corps rampant, oblong, renfle vers son milieu, o ù il est
seutellifère ; se terminant par une queue com p r im é e sur les
cétés, et tranchante en dessus. Ecusson ovale, charnu, adhèrent
à sa partie postérieure, libre antérieurement, contenant
«ne coquille, et ayant une échancrure dans le milieu de son
bord droit. Orifices pour l’anus et la respiration sous l’échancrure
de l’écusson. Quatre tentacules : les deux postérieurs
plus grands. Orifice pour la génération entre les deux tentacules
du côté droit.
Corpus repsns , ohlongum, dorsi medio subgibbum et
scutelliferum ; parte posticâ caudiformi, lateribus compressa,
supernè acuta. Scutellum ovatum, carnosum,
posteriùs corpori adheerente testamque recondente, ante-
riùs penilùs liberum, margini dextro medio emargina-
tum. Orijicia ani et respirationis infra fissuram scutelli.
Tentacula quatuor : duobus posticis majoribus. Orificium
generationis inter tentacula dextri laie ris.
O B S E R V A T I O N S .
La parmacelle est un mollusque terrestre trouvé eu Mésopotamie
par Olivier. Elle a beaucoup de rapports avec les limaces; mais
elle s’en distingue particulièrement par son bouclier qui est libre,
non adhérent au corps dans sa moitié antérieure, et qui peut se
retrousser. Ce bouclier est plus en arrière que celui partout adhérent
des limaces. Comme l’un et l’autre sont destinés à protéger les
organes de la respiration, il en résulte que la cavité branchiale
de la parmacelle est plus postérieure que celle des limaces, et
elle est placée effectivement vers le milieu du corps. De part et
d’autre, le bouclier contient dans son épaisseur un corps solide,
crétacé; mais, dans la parmacelle, ce corps solide, qui n’est situé
que dans la moitié adhérente de l’écusson , a déjà la forme d’une
coquille; tandis que, clans l’écusson des limaces , le petit corps
solide et déprimé qu’on y trouve n’en est plus que l’élément. La
parmacelle a quatre tentacules sur la tête, placés par paires comme
ceux des limaces, et qui sont pareillement rétractiles. Olivier