Bulimus hordeaceus. Brug. Dict. n°. 62.
Helix obscura. Grael. p. 366i. n°. i 4i.
Bulimus obscurus. Drap. Moll. pl. 4. f. 23.
Helix obscura. Daudeb. Hist. des Moll. n°. 424.
Habite aux environs de Paris, parmi les mousses et sous les pierres
humides. Mon cabinet. Longueur, 3 lignes et demie.
34. Bulime brillant. JBulijnus lubricus.
B. testa parvâ, ovato-oblongâ, loevi, nitidissimâ, corneo-fulvâ;
aperturâ ovatâj labro simplici.
Helix subcylindrica. Lin. Gmel. p. 3652. n°. 118.
Helix lubrica. Muller, Verm. p. io4. n°. 3o3.
La brillante. Geoff. Coq. p. 53. n°. 17.
Chemn. Conch. 9* t, i 35. f. i 205.
Bulimus lubricus. Brug. Dict. n°. 23.
Helix lubrica. Gmel. p. 366i. n°. i 42.
Bulimus lubricus. Drap. Moll. pl. 4. f. 24.
Helix lubrica. Daudeb. Hist. des Moll. n°. 574.
Habite dans l’Europe septentrionale 5 commun aux environs de Paris,
dans le voisinage des eaux. Mon cabinet. Long., 2 lignes et demie.
A G A TH EN E . (Acha tin a . )
Coquille ovale ou oblongue. Ouverture entière, plus
longue que large \ à bord droit tranchant, jamais refleclii.
Columelle lissef tronquée à sa base.
Testa ovata vel oblonga. Aperturâ integra, longitudi-
nalis; labro acuto, manquant refiexo. Columella loevis ,
basi truncaia.
O B S E R V A T I O N S .
Dans la famille des colimacés, les agalhines constituent un
genre naturel, très-beau, nombreux en espèces, lesquelles sont
agréablement variées dans les couleurs qui les ornent, et dont il y
en a même qui sont rares, précieuses et lort recherchées.
Les agathines sont des coquillages en quelque sorte subterrestres •
car, d’après l’examen de leur bord droit, je présume que ces coquillages
vivent constamment dans le voisinage des eaux, sans
être néanmoins réellement aquatiques, c’est-à-dire sans vivre habituellement
dans le sein même de ces eaux. Probablement les
agathines ne respirent que l’air libre, et broutent l’herbe sur le
bord des eaux douces, soit stagnantes, soit fluviatiles.
Les coquilles dont il s’agit constituent un genre très-distinct des
bulimes, en ce que leur bord droit n’est jamais réfléchi, même dans
l’état adulte, et qu’elles manquent de bord gauche, leur columelle
étant constamment nue, très-lisse, et toujours tronquée à sa
base. Elles sont, en général, d’une assez belle taille, et font Eor-
nement des collections. L’animal qui les produit a quatre tentacules
, dont les deux plus grands sont oculés au sommet. Il n’a
point d’opercule.
ESPÈCES.
Dernier tour ventru, non déprimé.
1. Agathine perdrix. Achatina perdix.
j î . testa maximâ, ovato-oblongâ, ventricosâ, decussatâ, albâ,
apice roseâ-, flammis longitudinalibus undulatis spadiceis ; colu-
mellâ purpureo-violaceâ ; labro intiis albo.
Bulla achatina. Lin. Gmel. p. 543i. n°. 32.
Buecinum achatinum. Muller, Verm. p. i 4o. n°. 532.
Bonanni, Recr. 5. f. 192.
Lister, Conch. t. 579. f. 54.
Gualt. Test. t. 45. fig. B. Perperam buecinum parvum.
D’argenv. Conch. pl. 10 fig. E.
Favanne, Conch.pl. 65. fig. M 5.
Seba, Mus. 3. t. 71. f. 1— 3. et 7— 10.
Chemn. Conch. g. t. 118. f. 1012. io i3.
Bulimus achatinus. Brug. Dict. n°. 101.
Hélix achatina. Daudeb. Hist. des Moll. n°. 355.
Habite dans les Antilles, la Guyane, etc. Mon cabinet. C’est une
des plus grandes coquilles terrestres connues. Ses sutures sont légèrement
crénelées, et elle est très-agréablement ornée par ses