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Ruinph- Mus. t.-4o. f. ta.
Dolabella callosa. Syst. des Anim. saus vert. p. 6a.
Dulabella liump/ui. Çuv, Ann. du Mus. 5 p. 43y. pi. sg. f. *—
Règne anim. p. 5g8.
Habite l’Océan Indien. Elle à été rapportée de l’Ile-de-France par
Pérou} et se tient dans les baies tranquilles, où elle se recouvre
d’une légère couche de vase. J’en possède la coquille, ainsi que
celle de l’espèce suivante.
2 Dolabelle fragile, Dolabella fragilis.
P . testa suhfoliaçeâ , valdè dilatalc% tenuissimâ, extùs longiluch-
naliter sulcatâ-, callo baseos obsoleto, recurvo.
Habite.... Mon cabinet. L’animal de celle-ci ne m’est pas connu. La
coquille est fragile et mince, transparente comme une pelure
d’oignon, etc. Dans son Règne animal, M. Cuvier en cite deux
autres especes encore inédites.
LES LIMACIENS.
Branchies rampantes, sous In forme d’un réseau vascu-
leux, sur la paroi d’une cavité particulière dont l ouverture
est un trou que l ’animal contracte ou dilate à
son gré. Elles ne respirent que l’air libre.
Les limaciens constituent une famille naturelle très-remarquable
en ce que les animaux qui la composent sont les
seuls", parmi les gastéropodes, dont l’organe respiratoire,
véritablement branchial, ne respire que l’air libre. Ainsi ce
sont pour nous des pneumohranches. Ces mollusques sont
nus ou presque entièrement nus. Leur corps est allongé, rampant
sur un disque ventral qui n’en est point sépare, et
bordé, sur les côtés, d’un manteau le plus souvent fort étroit.
Originaires des eaux, ils vivent habituellement dans leur
voisinage: quelques-uns cependant habitent dans des endroits
qui en sont éloignés, mais presque toujours dans des
lieux frais et humides. Ils se sont accoutumés-à respirer l’an*
SAINr S T B R T E R R E S i ( T>
avec leurs branchies $ en sorte que cette habitude est devenue
pour eux une nécessite. G est donc ici que, pour la première
fois dans les mollusques, l’air libre est le fluide respiré.
Ce fluide pénètre par un trou, et sans trachée ni bronches,
dans une cavité particulière, qui n’est point divisée en plusieurs
loges ou cellules, et sur les parois de laquelle des cordonnets
ou des lacis de vaisseaux rampent sous diverses formes,
et viennent recevoir l’influence de la respiration. On trouve
une cavité semblable ou analogue dans un grand nombre de
trachélipodes-, mais dans ceux qui ne respirent que l’air,
l’influence de ce fluide étant bien supérieure à celle de l’eau,
n’exige dans l’organe qui lui est présenté que très-peu de
surface. Aussi les cordonnets vasculaires qui rampent sur les
parois de la cavité ., et qui en cela sont semblables à ceux des
limaciens, ont-ils fort peu de saillie \ tandis que, dans ceux
qui ne respirent que l’eau, la cavité offre à l’influence du
fluide respiréj des parties bien saillantes et vasculaires,
telles que des lames pectinées de différentes tailles.
Les cavités branchiales dont je viens de parler, meme celle
qui n’est propre qu’à respirer l’air, ne sauraient être raisonnablement
confondues avec un poumon, organe respiratoire
d’un mode particulier, adapté à des organisations d’un ordre
supérieur, qui est essentiellement celluleux, et dans lequel
le fluide respiré est introduit au moins par une trachée intérieure,
et souvent en outre par des bronches. Ce mode d’organe
respiratoire a donc des caractères propres que les
branchies , quelles que soient leur forme et leur situation,
n’offrent jamais.
Si, pour déterminer le nom ou l’espèce d’un organe respiratoire,
on considère cet organe uniquement sous le rapport
du fluide respiré, alors tous les animaux qui respirent l’air
libre posséderaient un poumon ; mais s i, pour faciliter