quoique quelquefois discoïdes, parce qu’elles ne respirent que l’eau
c qu elles ont un opercule. Ces coquilles ont plus de rapports avec
es pa u mes, mais leur cavité spirale est complète, c’est-à-dire
n est point modifiée par l’avant-dernier tour, et leur ouverture est
arrondie, non anguleuse au sommet.
L ’ammala un pied court, fourchu antérieurement: deux tentacules
cétacés, collés à leur hase postérieure ; et un filet branchial
et tentaculiforme au côté droit du cou, ou quelquefois une
branchre en plumet et contractile, qu’il fait saillir hors de sa
cavité.
Des quatre espèces connues de ce genre, nous ne citerons que
a suivante, qui est la seule que nous ayons, dans notre collection.
e s p e c E.
x, Valyée piscinale. Valvata piscinalis,
V.testâgloboso-çonoideâ, subtrochiformi,perforatd1 albidâ -, an-
Jracubus subquinis ; spirâ apice obtusâ.
Neritapiscinalis. Muller, Vérin, p. 172. n°. 358.
Le porte-plumet. Geoff. Coq. p. n 5. n°. 4.
Hélix piscinalis. Gmel. p. 5627. n°. 44.
Turbo cristata. Poiret, Proclr. p. 29. n°. 1,
Çyclostoma obtusum. Draparn. Moll. pl. 1. f. i 4.
Habite en France, dans les petites rivières et les étangs. Mon cabinet.
Elle a quatre tours complets, cylindracés, le sommet non
compris. Diamètre de la base, 2 lignes.
P A LU D IN E . (Paludina. )
Coq. conoïde, à tours arrondis ou convexes , modifiant la
cavité spirale. Ouverture arrondie - ovale, plus longue que
large, anguleuse au sommet. Les deux bords réunis, tranchans,
jamais recourbés en dehors. Un opercule orbieuîaire
et corné.
Testa conoidea; anfractibus rotunclatis vel convexis,
cavitatem spinalem deformantibus. Apertura subrotundo-
ovata , oblongiuscula , supernè angulata : marginibus
connexis , cicutis, redis• Gpevculum ovbiculcire , cor—
neum.
OB S E R V I T I O NS.
liespaludines, dont plusieurs espèces ont été confondues, les
unes parmi les cyclostomes, les autres avec les bulimes, et d’autres
avec les turbos, sont des coquillages qui habitent presque généralement
dans les eaux douces, et dont certains vivent aussi dans
les eaux saumâtres et même tout-à-fait salées. Elles ne respirent
que leau, ainsi que les valvees avec lesquelles leurs rapports sont
très-grands, mais leurs branchies sont intérieures.
On les distingue des valvees par la forme de leur ouverture qui
est un peu plus longue que large, modifiée par le dernier tour, et
qui présente un angle à son sommet.
Leurs habitudes sont à peu près celles des lymnées, et on les
voit souvent voguer à la surface de l’eau, le pied tourné en haut,
selon M. Beudant.
L animal a deux tentacules linéaires—subules, ocules à leur base
exteneure, sa bouche est terminale, munie de deux mâchoires"
son pied est subtriangulaire ; et ses branchies, selon M. Cuvier, se
composent de houpes de filamens qui tiennent aux parois de la cavité
branchiale [Annales, vol. XI. p. 170].
e s p e c e s .
1. Paludine vivipare. Paludina vivipara.
P . testâ ventricoso-conoideâ , tenui, diaphanâ, longiludinaliier
lenuissimè striata , viridi-fuscescente ; fasciis transversis fusco-
rubris obsoletis ; anfractibus quinis, rotundato-turgidis ; suturis
valdè impressis.
• Hélix vivipara. Lin. Çdnel. p. 3646. n°. 105.
Hérita vivipara. Muller, Venu. p. 182. n°. 370.