6. Anomie voûtée. Anomia fornicata.
A . testa subtransuersâ, ovato-rotundatâ, hinc subrostrata ; valut}
majore ventricosâ, basijornicatâ ; costis longitudinalibus, ra-
diantibus.
Encyclop. pl. 170. f. 4 j 5.
[b] Var. disco loevi; margine costis dentato.
[c] F'ar. costis nullis.
Habite l’Océan atlantique, la Manche. Mus. n°. Mon cabinet. Elle
est assez grande, et semble tenir Se VA.patelliformis. La variété
[b] vient des environs de Vannas et la variété [c] de S.-Brieux.
n. Anomie membraneuse. Anomia membranacea.
A . testâ roiundald, planulatâ, tenuissima, submembraiiaceâ /,
valuâ majore dorso obsolète costcitâ.
A n Encyclop. pl. 170. f. 1—3?
Habite........ Mon cabinet. Elle est très-mince, transparente , blanchâtre,
un peu jaunâtre sur le dos de la grande valve, et n’est
point tourmente'e ou contournée comme VA. ephippiwn. Largeur,
25— 3o millimètres.
8. Anomie écaille. Anomia squamula.
A . testâ suborbiculari, plana, Jlexuùsa , subpellucida, albâ j
valvâ altéra foramine rotundato, basi margine jisso.
A n anomia squamula? Lin. Gmel. n°. 6.
Habite dans la Manche, à. S.-Vallery. Mon cabinet. Largeur,
10 millimètres. Sous ce nom spécifique, il me paraît qu’on rapporte
des coquilles différentes, à raison de leur petite taille. La
figure que l’on cite de Chemniz [vol. 8. t. 77. f. 696.] offre une
coquille obliquement transverse, différente de la mienne. On
trouve sur \esjucus des rangées de petits ovaires adherens, qu’on
a pu prendre pour des ‘ anomies.
g. Anomie lentille. Anomia lens.
A . testa obliqué ellipticd, minimâ ; valvâ perjoratâ conuexius-
culâ : foramine oblongo, parvo ; valua altéra umbone acuto.
Habite l’Océan européen. Mon cabinet. Longueur, 6 à 8 millimètres.
C’est à celle-ci que plusieurs donnent le nom d A.» squamula.
Nota. Beaucoup d’autres anomies sont .décrites et figurées ;
mais je ne les connais point.
TROISIÈME SECTION.
Ligament, soit nul ou inconnu, soit représenté par un
cordon tendineux qui soutient la coquille.
Ayant partagé les conchifères monomyaires en trois
sections, d’après la considération du ligament, on a vu
que les coquilles qui appartiennent aux deux premières
avaient toutes un ligament connu, qui n est jamais représenté
par un cordon tendirfteux, s offrant sous la
coquille, et la fixant aux corps marins. Ic i, je compose
la troisième section dont il s’agit des çonchiferes
monomyaires dont la coquille n a point de ligament
connu, et de. ceux où elle semble avoir un ligament qui
la soutient et la fixe.aux corps marins. Dans le fait, ni
les unes* ni les autres n’ont de véritable ligament 5 car
le cordon tendineux qui s’offre sous certaines d’entre
elles n’est que l’extrémité du muscle d’attache de l’animal
, laquelle passe par un trou du grand crochet de la
coquille, va se fixer sur les corps étrangers, et ne sert
nullement au maintien des valves. Ainsi, dans notre
troisième section p il n’y a point de véritable ligament
connu. Je divise les coquillages qui s’y rapportent en
deux codpes particulièressavoir : les rudistes et les
brachiopodes.