
Cuv. Ann. du Mus. 4. p. 470.
Habite près de La Rochelle. Ses tentacules supe'rieurs sortent de
calices à bord laciniè et ont leur sommet en plumet rond.
8. Doris pileuse, Doris pilosa<
D, corpore ovali y valde convexo y albo ; tuberculis conicis in pilos
desinentibus,
Doris pilosa. Gmcl. n°. 21.
Mull. Zool. Dan. p. 7. t. 85. f. 5—8,
Cnv. Ann. du Mus, 4- p. 4”o.
Habite près de La Rochelle, etc, Elle avoisine la précédente par ses
rapports.
9. Do ris lisse, Doris loevis.
D. corpore ovali, planiusculo, dorso convexo, albo; ientaculis
superioribus longiusculis.
Doris loevis. Lin. Gmel. n°. 22.
Mull. Zool. Dan. p. g. t. 47. f. 3—5.
Encyclop, pl. 82. f. 16, 17.
Cuv. Ann. du Mus. 4- P- 4?2<
Habite les mers d’Europe, près du Havre, Le dessus de son corps
offre de petiti points blancs sans saillie.
10. Doris brune. Doris fusca.
D. corpore ovali, supernè scabro, punctato,
Doris fusca. Lin. Gmel. n°. 2.
Mull. Zool. Dan. p. 9. t. 47- f. 6—-8.
Encyclop. pl. 82. f. 1, 2. a, b.
Habite la mer du nord.
I l • Doris muriquée. Doris muricata,
D. corpore ovali, planiusculo, supra verrucis lutcis undiquc mu-»
ricato..
Doris muricata. Gmel. n°. 20.
Mull. Zool. Dan. p. 7. t; 85. f, 2—4-
Habite les cotes de la Norwège. Les deux tentacules supérieurs
sont bruns, et de la grandeur des verrues, Muller ne dit rien de
l'anus ni des branchies qui doivent l’entourer.
12. Doris lacérée. Doris lacera.
D. corpore elongato, subprisinalico, xesiculis dorsalibu 8 inoequa-
libus obtecto ; vélo Tnarginali, angusto, lacero, sursum reflexo.
Doris lacera. Cuv. Ann. du Mus, 4. p. 453. pl. 1. f. 1.
Habite la mer des Indes. Pérou. Longueur, trois à quatre pouces.
l 3. Doris caudale. Doris atro-marginata.
D. corpore elongato, subprismatico ; dorso prominulo, lined nigrd
lateribus distincto ; posticè acuto , subcaudato.
Doris atro-marginata. Cuv. Ann. du Mus. 4- P- 47^- pl* 2- f-t6. *
Habite la mer des Indes. Pérou.
Etc, Ajoutez les doris scabra, maculosa, tomentosa et pustulosa.
Doyez en outre le genre Polycère de M. Cuvier , Règne animal,
vol. 2. p, 3go.
L E S P H Y L L I D I E N S . .
Branchies placées sous le rebord du manteau, et disposées
en série longitudinale autour du corps : elles
ne respirent que Veau.
Les p h jllid ien s nous présentent des mollusques qui
nous semblent convenablement rapprochés par un rapport
important, et qui constituent pour nous la seconde
famille de nos gastéropodes. Leurs genres ne sont pas
nombreux, mais ils sont singulièrement tranchés dans
leurs caractères, et deux d’entre eux ont leurs espèces
très-variées. Ces animaux se réunissent tous sous la considération
de la disposition de leurs branchies, qui est
unique parmi tous les mollusques \ et quoiqu’ils offrent,
dans leur hermaphroditisme, quelques particularités qui
les divisent, nous nous croyons autorisé à n’en former
qu’un seul groupe. Les uns sont sans coquille, soit ex^
térieure, soit intérieure, et lesfautres en ont une qui
les recouvre tantôt complètement et tantôt incomplètement.
Parmi ces derniers , il y en a dont la coquille est
toujours d’une seule pièce, et d’autres où elle se trouve
composée’ d’une rangée de pièces mobiles et distinctes.
On voit donc que les différens genres de cette famille