O R B IG U L E . ( Orbicula. )
Coquille suborbiculaire „ inéquivalve ; sans charnière
apparente. Valve inférieure très-mince, aplatie, adhérente
aux corps marins^ valve supérieure subconique ,
à sommet plus ou moins élevé.
Testa suborbicularis, inoequivalvis ; cardine nullo
aut inconspicuo. Valva inferior tenuissima , planulata,
subtus affixai -valva stupcrior subconica, vertice acuto
plus minusve prominente.
O B S E R V A T IO N S .
Les orlicules. sont de véritables brachiopodes par les caractères
de l’animal. Leur genre ne diffère des deux autres
de cette famille, que parce que la coquille n’a point de
pédicule, et qu’elle est fixée, par le dessous de sa valve
inférieure, aux corps marins. Quelquefois cette valve est si
mince qu’on l’aperçoit à peine j ce qui fait que Muller s’y
est trompé , puisqu’il n’a cru voir qu’une coquille univalve
lorsqu’ il l’a observée , et qu’il a rapporté la valve supérieure,
qu’il a seule détachée , au |enre des patelles.
. E S P È C E .
i. Orbicule de Norwège. Orbicula Norwegica.
Patella anomala. Midi. Zool. dan. i. p. 4 - tab- 5- I— 7-
Gpiel, p. 3721. . ,
Habite la mer du nord. La valve supérieure est en cône surbaisse,
à sommet pointu, rapproche' d’un côte du bord.
Etc. Ajoutez, comme seconde espèce, anomia turbinata. Poli,
Coneb. vol. 2. p. 189. t. 3o. f. i5.
T É R É B R A T Ü L E . (Terebratula.)
Coquille inéquivalve, régulière, sàibtrigone; attachée
aux corps marins par un pédicule court, tendineux. La
plus grande valve ayant un crochet avancé > souvent
courbé, percé à son sommet par un trou rond ou par
une échancrure. Charnière à deux dents. A l’intérieur,
deux branches presque osseuses , grêles , élevées, fourchues
, et diversement rameuses , naissent du disque de
la petite valve, et servent de «outien à l ’animal.
Testa inæquivalvis, regularis , subtrigona ; pediculo
brevi, tendineo, corporibus mariais ajfixa - valva majore
note productâ , scepè incurva , apice perforatâ: aut
emarginatd. Cardo dentibus duobus. Md internum ,
rami duo subossei, graciles , furcati, varie ramulosi ,
è disco valvoe minoris nascentesjj fulcrum animali prce-
bent.
O B S E R V A T IO N S .
Le genre des térébratules , que Linné confondait parmi ses
anomies , fut reconnu par Bruguière , comme on le voit dans
les planches de l’Encyclopédie. Ce genre , que l’on pourrait
peut-être diviser en quelques autres, comprend un grand
nombre d’espèces , dont la plupart ne sont encore connues
que dans l’état fossile. Ces coquillages paraissent en général
habiter les grandes profondeurs de la mer; car les nombreuses
espèces fossiles que les oryctographes connaissent
depuis, longtemps ne se trouvent qué dans les terrains qu’on
nomme secondaires,. dans les montagnes dites d’ancienne
formation , avec les ammonites, les gryphites, les bélem-
vîtes, etc. Néanmoins, on en a déjà recueilli plusieurs dans