premier de ces ordres me semble embrasser lgs animaux
de cette classe qui tiennent de plus près aux conchi-
fères 5 tandis que le dernier présente ceux des mollusques
qui paraissent avoisiner, par leur forme, la classe des
poissons, quoiqu’il n’y ait point entre eux de transition
connue et réelle. Voici les cinq ordres dont il s’agit^
rangés suivant cette considération.
O R D R E S D E S M O L L U S Q U E S .
Ier. O r d r e . —- Les Ptéropodes.
Point de pied pour ramper ni de bras (pour se traîner ou
saisir la proie. Deux nageoires oppose'es et semblables, propres
à la natation.
I I e. O r d r e . — Les Gastéropodes.
Le corps droit, jamais en spirale ni enveloppé dans une coquille
qui puisse le contenir- Un pied musculeux, uni à ce
corps dans toute sa longueur, placé sous le ventre, et servant
à ramper.
I I Ie. O r d r e . '— Les Trachélipodes.
Le, corps en grande partie contourné en spirale, séparé du
pied, et toujours enveloppé dans une coquille spirivalve. Un
pied libre, aplati, attaché à la base inférieure du cou, et
servant à ramper.
IVe. O r d r e . — Les Céphalopodes»
Le corps contenu inférieurement dans un manteau en forme
de sac. Tête saillante hors de ce sac, couronnée par des
bras non articulés, garnis de ventouses, et qui environnent
une bouche ayant deux mandibules cornées.
V e. O r d r e . — Les Hétéropodes.
Point de bras en couronne sur la <éte ; point de pied sous
le ventre ou sous la gorge pour ramper. Une ou plusieurs
nageoires, sans ordre régulier, et non disposées par paires.
J
O R D R E P R E M IE R .
L E S P T É R O P O D E S .
Point de pied pour ramper, ni de hras pour se traîner
ou saisir ta proie. Deux nageoires opposées et semblables
, propres à la natation. Corps libre,flottant.
Les ptéropodes> reconnus, institués et nommés par
M. Quvîer, sont des mollusques munis de deux nageoires
opposées , qui représentent les deux lobes du manteau
des conchifères, mafs ici modifiés et transformés en organes
de mouvement. Ils me paraissent devoir être places
à l’eritrée de la classe, immédiatement après les conchi-
fères, dans l ’ordre de progression dont je fais usage, et
être éloignés, de ceux qui ont aussi des nageoires, mais
irrégulières dans leur situation et leur forme.
Les ptéropodes sont des mollusques nageurs, qui ne
sauraient se fixer , et dont le corps flotte continuellement
dans les eaux marines, paraissant se déplacer à l’aide de
ses nageoires. Ces dernières parties sont deux ailes placées
aux deux côtés de la bouche, dans les uns, et du
cou, dans les autres,
Dans Yhjale, la tête est si enfoncée dans la base ou
le point de réunion des deux nageoires, quelle paraît
nulle, ce qui montre un rapport évident entre cet animal
et les conchifères.
Dans la cjmbulie, on regarderait à tort, comme troisième
nageoire, un petit lobe qui s’avance postérieure?-
ment entre les deux ailes vraies.