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E S P È C E .
i . Hiatelle arctique. Hiatella arcticâ.
H. testa transoersim oblongä ; antico latere longiore, apice tnm-
cato ; valvarum angulis binis muricatis : altero valdè obliquo ;
striis transversis.
Mya arctica. Lin. et O. Fabr. Faiïh. Groenl. p. 4°7‘
Solen minutas. Lin. Chemn. Conch. 6. t. 61 f. 5i. 5a.
Cardita arctica. Brug. Dict. n°. n .
Encyclop. pl. 234- f- 4- a > h.
Hiatella. Dand. Bosc , coq. 3. p. 120. t. 21.
Habite les mers du Nord, dans le sable , et se rencontre parmi les
fucus. Coquille petite et blanchâtre.
I SO C A R D E . (Isocardia.)
Coquille équivalve, cordiforme, ventrue 5 à crocliets
écartés, divergens, roulés en spirale d’un côté. Deux
dents cardinales aplaties , intentes , dont une se .courbe
et s’enfonce sous le crochet 5 une dent latérale allongée,
située sous le corselet. Ligament extérieur., fourchu d’un
côté.
Testa oequivalvis, cordata, ventricosa ,■ natibus dis-
tantibus, secundis, divaricatis, involutis. Dentes cardinales
duo, compressi, intrantes : uno sub note recurve;
dens lateralis elongatus, infra vulvam. Liga-
■ mentum externum, hmc furcatum.
O B S E R V A T IO N S .
La grandeur , la forme et la situation des crochets , ainsi
que le caractère dés dents cardinales , sont si particuliers
aux coquilles de ce genre, que j’ai cru devoir les distinguer
des cardites, quoiqu’on n’en connaisse encore que très-peu
d’espèces.
If n’y a qu’une dent cardinale dans les cardites ; on en
trouve trois dans les cypricardes; mais ici l’on en voit
deux , dont une offre une disposition singulière. Des quatre
espèces que je vais citer , je ne connais que la première.
L ’animal a ses siphons courts, !et le pied assez grand et ovale.
E S P È C E S .
1. Isocarde globuleuse. Isocardia cor.
I . testa cordato-globosa, Iceoi, fuloa ; natibus albidis.
Chama cor. Lin. Gmèl. p. 3299.
List. Conch. t. 275. f. in .
Gualt. test. tab. 71. fig. E.
Poli Conch. 2. tab. 23, f. 1. 2.
Chemn. Conch. 7. t. 48- f- 433.
Encyclop. pl. 282. f. 1, a, b , c , d.
cardita cor. Brug. Dict, n°. 1.
[b] Eadem fossilis ; natibus breoiusculis. Mus. n°.
Habite l’Océan d’Europe, la Méditerranée, etc. Mus. n°. Mon
cabinet. Son épiderme , roussâtre, a des stries longitudinales très-
fines. Le ligament se bifurque, et ses branches divergent en se
prolongeant sous chaque crochet. La variété fossile se trouve en
Italie, près de Plaisance, et aux environs de Bordeaux. On en
trouve aussi le moule intérieur d’individus plus petits , à S«—Jean—
d’Assé, au nord du Mans. M. Ménard.
2. Isocarde ariétine. Isocardia arietina.
-I. testâ oblongri-cordatd, •ventricosa ■; sulcis longitudinalibus pro-
fundis, crebris; natibus magnis, in gyros sübduplices contortis.
Chama? arietina. Broccbi, Conch. 2. p. 668. t. 16. f. l 3.
Habite.... Fossile d’Italie, trouvé dans le Plaisantin. Quoiqu’on n’ait
rencontré qu’un fragment de cette "coquille, elle indique assTn é-
ment l ’existence, subsistante ou détruite, d’une véritable espèce
de ce genre , et en confirme l’etablissement.
,3. Isocarde des grandes Indes. Isocardia Moltkiana.
I . testal cordatâ, subtrigond, inaequilatera , oblique sulcatdq Valois
carinatis ; latere antico breuiore, depresso , loeoigato.
Chama Moltkiana. Chemn. Conch. 7. t. 43. f- '4^4—4^7-
Schroet. einl. 3. p. 248. p” . 1.
Cardita Moltkiana. Brug, Dict. n°. 2-
Encyclop. pl. 233. f. 1. a, b , c , d.