homme célèbre après lui; mais une femme sans tache passe 1 un et
l’autre.
20. Levin et la musique réjouissent le coeur; mais 1 amour de la
sagesse passe l’un et l’autre.
21. Le £on des flûtes et de la harpe font une agréable harmonie;
mais la langue douce passe l’un et l’autre.
22. La grâce du corps et la beauté du visage plaisent a loeil;
mais la verdure d’un champ semé passe l’un et l’autre.
2.3. L’ami aide son ami dans l’occasion; mais une femme et un
mari s’entre-soulagent encore plus.
24. Les frères sont un secours au temps de l’affliction; mais la
miséricorde qu’on aura faite en délivrera encore plus qu eux.
2.5. L’or et l’argen£ affermissent l’état de l’homme; mais un con?
seil sage surpasse l’un et l’autre.
26. Le bien et la force du corps élèvent le coeur; mais la crainte
du Seigneur passe l’un et l’autre.
27. Rien ne manque à qui a la crainte du Seigneur ; et il n’apa§
besoin de chercher d'autre secours.
28. La crainte du Seigneur lui est corrçme un paradis de bénér
diction, et il est revêtu d’une gloire au-dessus de toute gloire.
29. Mon fils, ne menez jamais une vie de mendiant ; car il vaut
injeux mourir que mendier. 30. La vie de celui qui s’attend à la table d’autrui n’est pas une
vie ; parce qu’il se nourrit des viandes des autres. 31. Mais celui qui est réglé et bien instruit se gardera de cep
état.
32. L’insensé trouvera de la douceur à demander sa vie, et
l’avidité de manger lui brûlera les entrailles.
CHAPf
C H A P I T R E XLI.
§. I. Pensée de la mort,
1 . O mo r t , que ton souvenir est amer à un homme qui vit en
paix au milieu de ses biens;
2. A un homme qui n’a rien qui le trouble -, a qui tout réussit
heureusement, et qui est encore en état de goûter la nourriture!
3. O mort, que ta sentence est douce à un homme pauvre, à
qui les forces manquent ;
4. Qui est dans la défaillance de l’âge, accablé de soins , sans
espérance, et à qui la patience manque dans le mal qu’ilsouffre ! 5. Ne craignez point l’arrêt de la mort. Souvenez-vous de ceux
qui ont été avant vous, et de tous ceux qui viendront après : c’est
l’arrêt que le Seigneur a prononcé contre toute chair.
6. Que craignez-vous, puisqu’il ne vous peut arriver que ce qu’il
plaira au Très-haut ? Qu’un homme vive dix ans, cent ans, mille
ans ;
vj. On ne c.ompte point les années de la vie parmi les morts.
■ §.11. Malheur des pécheurs.
R Les enfans des pécheurs sont des enfans d’abomination, ainsi
que ceux qui fréquentent les maisons des médians.
9. L’héritage des enfans des pécheurs périra , et leur race sera
éternellement déshonorée.
10. Les enfans d’un méchant homme se plaindront de leur père,
parce qu’il est cause qu’ils sont en opprobre.
11. Malheur à vous, hommes impies, qui avez abandonné la loi
du Seigneur le Très-haut.
12. Quand vous êtes nés, vous êtes nés dans la malédiction ; et
quand vous mourrez, vous aurez la malédiction pour votre
partage.
6. Mm