a, Cestle Très-haut qui a produit de la terre tout ee qui guérit ,
et l’homme sage n’en aura point d’éloignement. ^ 5. Un peu de bois n’a-t-ü pas adouci l’eau qui etoit amere
6 Dieu a fait connoître aux hommes la vertu des plantes. L
Très-hAut leur en a donné la science, afin qu’ils l’honorassent dans
B B i appaiser leurs douleurs et les | B H
nui en ont l’art g en font des compositions agréables, [ et d
Jons qui rendent la santé ] , et ils diversifient leurs confections en
mille manières. WHI i~
B. Car la paix et la bénédiction de Dieu setend sur toute
terre * c ,
O Mon fils, ne vous méprisez pas vous-même dans votre .nhim
mais priez le Seigneur, et lui-même vous
I0. Détournez-vous du péché, redressez vos mains, et purihez
votre coeur de toutes ses fautes. H W H I
i i Offrez à Dieu un encens de bonne odeur, et de la lleui d
farine en mémoire de votre sacrifice , et que votre offrande soit
srrasse et parfaite, et donnez lieu au médecin :
S 12 Ça/c’est le Seigneur qui l’a créé ; et qu’il ne vous quitte
point Iparce que son art vous est nécessaire.
P i3. Il viendra un temps que vous tomberez entre les mains des
H pri eront "eux - mêmes le Seigneur, afin qu’il les conduise
, k cause de leur bonne vie , au soulagement et a la santo
qu’ils vous veulent procurer. H B I ,
q i 5. L’homme qui pèche aux yeux de celui qui 1 a créé, tombera
entre les mains du médecin.
§. 11. Pleurer ses amis morts.
16. Mon fils, répandez vos larmes sur un m o r t, et pleurez
comme un homme qui a reçu une grande plaie. Ensevelissez son
corps selon la coutume, et ne négligez pas sa sépulture.
Faites un grand deuil [pendant un jour], dans 1 amertume
* / de
de votre ame, pour ne pas donner sujet de mal parler de vous ;
mais ne sovez pas inconsolable dans votre tristesse.
18. Faites ce deuil selon le mérite de la personne, un jour ou
deux, pour ne point donner lieu à la médisance.
19. Car la tristesse conduit à la mort ; elle accable toute la
vigueur, et l’abattement du coeur fai t baisser la tête.
20. La tristesse s’entretient dans la soli tude ; et la vie du pauvre
est telle qu’est son coeur. .
21. N’abandonnèz point votre coeur k la tristesse, mais eloi-
gnez-la de vous ; souvenez-vous de votre dernière fin,
22. Et ne l’oubliez pas ; car après cela il n’y a point de retour.
Vous ne servirez de rien au mort en vous affligeant, et vous vous
ferez k vous-même un très-grand mal.
a3. Souvenez-vous du jugement de Dieu sur moi ; car le vôtre
viendra de même. Hier kmoi, aujourdhui kvouS.
24. Que la paix où le défunt est entré, appaise en vous le regret
que vous avez de sa mort, et consolez-vous de ce que son esprit
s’est séparé de son corps.
§. 111. Usage des a n s.
a5. Le docteur de la loi deviendra sage au temps de son repos ,
e t celui qui s’agite peu, acquerra la sagesse.
26. Comment se pourroit remplir de sagesse un homme qui
mène une charrue, qui prend plaisir k tenir k la main l’éguillon
dont il pique les boeufs, qui les fait travailler sans cesse, et qui ne
s’entretient que de jeunes boeufs et de taureaux'?
27. Il applique tout son coeur k remuer la terre et k tracer des
sillons, et toutes ses veilles k engraisser des vaçhes.
28. Ainsi le charpentier et l’architecte passe a son travail les
jours et les nuits. Ainsi celui qui grave les cachets diversifie ses
figures par un long travail ; son coeur s’applique tout entiei k
imiter la peinture, et par;ses veilles il achève son ouvrage.
29. Ainsi celui qui travaille sur le fer s’assit près de 1 enclume,
jet considère le fer qu’il met en oeuvre, la vapeur du fpu lui
6. L 1