C O L O M B E R O U G E - C A P , Mae.
P l. X X
Columba Rubricapilla. L a th . Ind. ont. v. i , p. 5g g , sp. 19,
— Gmel. Syst. 1 y p. 784.
L e Pigeon V io let à tête rouge d ’Antigüe. Sonnerat, voy. Nouv. Gain., p. 1 1 2 , f. 6 7.
— Sonninij édit. de Buff, v, 7 , p. 261.
Red-Crowned Pigeon. L a th . Syn. v. 4 > p. 6 2 8 , sp. 17 .
L a faculté de relever et de hérisser en quelque sorte les plumes de la tête et
du cou est aussi une habitude propre à l’espèce de Colombe que nous nommons
Rouge-Cap, dénomination bien plus simple, que nous préférons à celle de
Pigeon Violet à, tête rouge, par laquelle Sonnerat et Sonnini désignent cet
oiseau.
On peut ranger ce Pigeon dans la classe des oiseaux qui se trouvent ornes
d’une manière extraordinaire par des plumes de parade capables d’érection :
celles-ci, quoique ne se trouvant pas disposées sur un nerf érecteur, comme
dans presque tous les oiseaux pavaneurs, ont néanmoins la faculté de se
redresser, par l’attitude que ce Pigeon sait donner à son corps ; l’oiseau, en
baissant la tête et en la retirant en même temps sur la poitrine, raccourcit
considérablement le cou, ce qui oblige toutes les plumes à se relever ; celles-ci,
très longues et effilées, lui forment comme une large perruque. Le Rouge-Cap
est encore remarquable par des carnosités placées sur la mandibule supérieure
du bec; sa base est engagée dans une peau nue qui forme entre cette partie
et l’oeil plusieurs tubercules; dans les plis de ces carnosités naissent de petites
plumes très courtes.
Les plumes du cou ont aussi une forme particulière : la longueur totale de
celles placées sur la nuque est de quinze lignes; leur baguette cependant n’a
que six lignes ; le prolongement de ces plumes est occasionné par les barbes
latérales, qui dépassent les baguettes de plusieurs pouces, se terminent en
pointe aiguë, et forment un angle ouvert; ces barbes sont entièrement désunies
entre elles, et soyeuses : les plumes du devant du cou sont à peu près
COLUMBA RUBRICAPILLA . Za/A,
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