des individus sur lesquels le lilas-clair se prolonge sur les côtés du cou, et
même jusque sur la nuque; le dos, les scapulaires et toutes les couvertures
des ailes, tant grandes que petites , sont d’un vert-olive foncé, toutes ces
couvertures sont terminées par un large espace d’un jaune-clair, ce qui
forme une bande transversale sur chaque aile ; les rémiges et les pennes
secondaires sont noires, ces dernières sont finement liserées de jaunâtrej le
ventre est gris-cendré, mais vers les cuisses cette couleur se nuance en
teintes jaunâtres, et prend un ton d’un beau jaune jonquille sur l’abdomen ;
les couvertures inférieures de la queue sont rousses} les pennes caudales,
au nombre de quatorze, sont gris-foncé à leur origine, ensuite elles ont
une large bande noire, et sont terminées de gris plus clair; les deux pennes
intermédiaires sont grises sur toute leur longueur; les pieds sont d’un rouge
de laque ; l’iris a deux cercles : l’extérieur est rouge , et celui qui entoure
immédiatement la prunelle est bleu.
La femelle n’a point de lilas ni de jaune-orangé sur la poitrine comme
le mâle. Cette partie, ainsi que tout le dessous de l’oiseau, est d’un vert-
jaunâtre-clair ; la tête et la partie postérieure du cou est d’un gris-bleu ; et
toutes les autres parties supérieures sont comme dans le mâle.
Cette espèce habite aux îles de Luçon et d’Antigue; on les trouve aussi, à
certaines époques, dans celle de Java. Sonnerat ne nous dit rien de leur
manière de vivre et du genre de nourriture qu’ils préfèrent; il est à présumer
qu’ils se nourrissent de fruits.
Le mâle et la femelle de cette espèce font partie de mon cabinet.