Un individu, rapporté de Ténériffe par Mangé, est au Muséum de Paris.
Les Bisets de colombier sont d’ordinaire un peu plus forts de tadle; leçon
et la poitrine sont plus brillants; souvent le ventre a même des teintes vineuse
à reflets cuivrés : ces légères varietés dépendent de l’abondance de nourriture.
Pour décrire les variétés infinies qui se trouvent dans les Pigeons de volière,
un volume-ne suffiroit pas, comme un volume de planches ne pourroitl®
contenir toutes. Mous nous bornerons donc uniquement à faire connote
et à décrire succinctement les principales races de cette grande famille, qui
servent à propager tous les individus remarquables par leur taille ou leur
couleur.
P IG E O N D O M E S T IQ U E .
Colu in k a domc sü ca . L a t h . J/m /, orn. v. a , p. 58g, sp. a .
Le Pigeon commun. B u ff., v. a , p. Soi.—-pl. eut. 466.
Wkile-runiped Pigeon. L a t h . S /n . v . 4 , p- 6o5.
L es Pigeons domestiques sont les premiers descendants du Biset sauvage:
leurs couleurs varient beaucoup ; les uns sont blancs, d’autres noirâtres,
d'autres roux ; le plus grand nombre sont d’un gris bleu; leur cou est
souvent d’un vert doré à reflets ; quelques individus sont très bigarrés;
mais généralement tous, de quelque couleur qu’ils soient, ont la partie
inférieure du dos blanche, le bec brun; la membrane, à sa base, , est rougeâtre
et comme saupoudrée de blanc; les pieds sont rouges.
P IG E O N ROM A IN .
Columba Hispánica. L ath. Ind. orn. v. 2 ,p . 5go.
Pigeon Romain. Buff. v. a, p. 5io , pi. enl. n o .— -Briss. orn. v. 1 , p. 7 1 .
Roman Pigeon. L ath. Sj'n. v. 4 , p. 608.
L a race des Pigeons Romains est de forte taille; ils ont souvent jusqu’à
quinze pouces, mesure prise depuis le bout du bec jusqu’à l’extrémité de la
queue j leur vol est de vingt-sept pouces, et les ailes pliées touchent vers le bout
des pennes caudales. Le Pigeon Romain varie aussi pour les couleurs et pour
les formes des plumes. Le bec est plus ou moins rouge dans les uns, noirâtre
dans les autres; on en trouve de patus à plumes très longues aux doigts, qui
semblent gêner l’oiseau dans ses mouvements; d’autres sont huppés, et ne
diffèrent que par les plumes de l’occiput, qui sont contournées et redressées.