CO LOM B I -G A L L IN E A B AR B IL LON .
P l . X I .
Columba Carunculala. Mihi.
L e Colombi-Galline. Le Vaili. Ois. d’A Jr .v . 6 , pl. 278.
L e V a i l l a n t nous fait connoître, dans son Ornithologie d’Afrique, une
nouvelle espèce de Golombi-Galline, qui doit attirer particulièrement l’attention
du naturaliste, en ce que les moeurs de cet oiseau nous offrent des
dissemblances remarquables avec la manière de vivre de la plus grande
partie des Pigeons connus. Nous avons déjà fait remarquer ailleurs que
la division de la famille des Pigeons-Gallines n’est point basée sur des
caractères propres à toutes les espèces qui la composent, mais que c’est
une division dans laquelle nous réunissons tous les Pigeons, qui, par leur
forme extérieure aussi-bien que par leurs moeurs, ont quelque analogie avec
les divers genres de Gallinacés : car si on s’en tenoit à la règle stricte de
n’admettre parmi les Colombi-Gallines que telle espèce qui auroit pour
caractères une queue courte et étagée comme les Perdrix, les ailes arrondies,
ayant la penne extérieure très courte, et la troisième la plus longue de
toutes, et le tarse long et lisse, on ne pourroit admettre dans cette division
plusieurs Pigeons qui , par l’analogie qu’ils ont avec certaines espèces
de Gallinacés, doivent nécessairement y trouver leur place. Nous avons
encore des raisons bien décisives pour en agir de la sorte, si des formes
extérieures de ces oiseaux nous passons aux moeurs, aux habitudes et à la
manière de se nourrir.
L’oiseau qui fait le sujet de cet article e st, de tous les Pigeons connus
de nos jours, celui qui, par son port ainsi que par ses moeurs, a le plus
d’analogie avec les oiseaux gallinacés. Le voyageur cité, qui a observé ses
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