CO LOM B E A NUQUE P ER L É E .
P l . X L I U .
Columba Tigrina. Mihi.
Columba Suratensis. Lasth. Ind. orn. v . z , p. 6 0 9 , sp. 55t.
— G m e l. Syst. 1 , p. 778.
La Tourterelle grise de la Chine. Son. voy. Ind. v. a , p. 176, t. 102.
— Sonnini, édit. de Buff. v . y , p. 277 ^ note.
La Tourterelle de Surate. Son. voy. Ind. v. a , p . 179. — Sonnini, édit. de B u ff. v . 7 , p. 307.
( où ce naturaliste réunit trois espèces très distinctes.)
Chinese grey Turlle. La.th. Syn. v. 4 , p- 649-— Surat Turtle. La.tii. Syn. p. 650., sp. 46.
I l nous paroît que Sonnini a eu tort de réunir dans son article de la
Tourterelle de Surate trois espèces bien distinctes. Sonnerai, qui le premier
a décrit ces Pigeons, en fait mention comme formant autant d’espèces; et
rien n’est plus facile, en prenant la peine de confronter ces descriptions
avec les espèces mentionnées par cet auteur, que de s’assurer de cette vérité.
Il est hors de tout doute que Sonnerat a fait un double emploi du Pigeon
que nous décrivons à cet article. Ce voyageur le décrit et en donne une
figure assez exacte sous le nom de Tourterelle grise de la Chine, et plus loin
il cite encore cet oiseau comme étant la Tourterelle de Surate. Au reste,
cette erreur de Sonnerat est excusable, et il n’est pas difficile d’en sentir la
cause.
Il n’a pas fait attention que l’espèce dont nous nous occupons se trouvoit
également répandue dans tout le continent de l’Inde, ainsi qu’à la Chine.
Il n’est donc pas étonnant qu’induit en erreur sur l’existence de ce Pigeon
dans deux contrées très distantes l’une de l’autre, il les ait supposé former
deux espèces, d’autant plus que les individus de cette Colombe qui se
trouvent au Bengale ainsi que dans les îles du vaste Océan indien (où l’espèce
est aussi répandue), différent de ceux envoyés de la Chine, en ce que
les premiers ont de chaque côté, sur les bords des plumes qui composent
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