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 sont d’un  brun  roussatre -,  l’occiput  est d’un  bleu-cendré ;  les parties supérieures  
 de  l'oiseau  sont d’un  gris-brun  foncé ;  les  scapulaires  et  les  grandes  
 couvertures  des  ailes  les  plus  proches  du  corps  sont  marquées  vers  leur  
 extrémité  de  taches  noires  ovales de  différentes  grandeurs.  La  partie  inférieure  
 du  dos,  le  croupion  et les  couvertures  du  dessus  de la  queue,  sont  
 d’une  teinte  cendrée.  La  partie  inférieure  du  cou jette  des  reflets  de violet  
 et de  vert-doré :  la poitrine  et le devant du  cou  sont d un  rouge vineux  qui  
 s’éclaircit  par demi-teintes  sur  les  flancs  et  sur  le  ventre,  prenant  un  ton  
 de  brun-cendré. Depuis  la  base  du  bec  jusqu’aux  yeux  s étend,  de  chaque  
 côté,  une  étroite  ligne  blanche ;  les pennes  de  l’aile  sont dun  brun  foncé,  
 et  ont  leur  bord  extérieur  roussâtre;  celles  de  la  queue  sont  fortement  
 étagées;  les deux  du milieu  sont les  plus  longues;  les autres  vont  en  diminuant  
 par  degrés jusqu'à la plus  extérieure,  qui n excède guère la moitié des  
 pennes  du  centre.  Ces  dernières  sont  brun-cendré ;  les  deux  qui  suivent  
 de  chaque  côté  sont  cendrées  à  leur  origine,  marquées  de  noir  dans  le  
 milieu,  et  cendré-clair vers  le bout :  les  trois  latérales  sont  cendrées depuis  
 leur  origine  jusqu’au  centre;  ensuite  elles  sont noires,  et  toutes  sont  terminées  
 de blanc. Le tour des  yeux est nu,  de  couleur  terne ;  l’iris  est brun ;  
 le  bec est couleur de corne,  et  les  pieds  sont rougeâtres. 
 La  femelle  est  un  peu moins  grande  que  le mâle ;. elle  n’a  pas  de  tache  
 violacée au-dessous de  l’orifice  des  oreilles.  Les plumes des  côtés du  bas  du  
 cou  n’ont point de reflets  dorés,  et le devant du cou,  ainsi que la  poitrine,  
 est d’un  cendré-brun :  cette  couleur règne  en général  sur  toutes  les  parties  
 inférieures  de l’oiseau. 
 La  Tourte  se  trouve  à  la  Caroline,  au Brésil,  à  Porto-Rico  et  à  Saint-  
 Domingue.  Latham nous dit  que  l’espèce  habite  à  la  Caroline  durant  toute  
 l’année,  et  qu’elle y  niche. 
 L’individu  mâle  qui  a  servi  de  modèle  appartient à M. Dufresne.  Nous  
 avons vu  un mâle  et une  femelle dans  le Leverian Muséum,  à Londres,  et  
 un  au Muséum de Paris.