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été faites d’après les oiseaux de mon cabinet; je désignerai
régulièrement pour les autres les collections où j’aurai fait dessiner,
l’objet qui aura servi à mes descriptions.
Parmi les savants et les amateurs qui ont bien voulu me
témoigner de l’intérêt à perfectionner mon Histoire Naturelle
des Pigeons et des Gallinacés, j’ai particulièrement les plus
grandes obligations à un ami intime, à un savant estimable, qui,
se proposant de figurer et de décrire plusieurs Gallinacés africains
contenus dans cet ouvrage, m’a fait le rare sacrifice de ses
observations intéressantes; M. Le Vaillant, à qui l’Histoire
Naturelle est déjà redevable d’une prodigieuse richesse en découvertes
nouvelles, est cet ami officieux dont j’ai obtenu toutes
les notes qui pouvoient être utiles à cette Monographie ; il m’a
permis de faire dessiner les oiseaux qu’il découvrit dans ses
voyages en Afrique, que je ne possédois pas dans ma collection ;
ce naturaliste distingué a eu même la bonté de me communiquer
ses notes faites sur les lieux.
Il m’est agréable de citer encore M. Laiscbenault parmi ceux
qui se sont empressés à enrichir ma Monographie. Ce voyageur,
qui fut de l’expédition conduite par le capitaine Baudin, étant
resté malade à Timor lors du départ de la corvette le Naturaliste,
vient de retourner dans sa patrie, après une absence de cinq
ans, employés en partie à parcourir l’île de Java; il a rapporté
de ces contrées quelques espèces nouvelles de Gallinacés et de
Pigeons; il m’a non seulement permis de les figurer dans cet
ouvrage, mais aussi toutes les notes intéressantes sur les moeurs
de ces oiseaux m’ont été communiquées par lui.
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La riche collection d’Anatomie du professeur Brugmans, à
Leide, et sur-tout les talents distingués de ce savant, ainsi que
la coopération du professeur Reinwardt, à Harderwyk, m’ont
fourni de nouveaux faits anatomiques à ajouter à l’Histoire des
Gallinacés. Je me rappellerai toujours avec une. vive reconnois-
sance les marques non équivoques de bienveillance que MM. les
Professeurs attachés au Muséum de Paris ont bien voulu me
témoigner.
Plusieurs amis des sciences se sont empressés de m’offrir le libre
accès de leurs collections et de leurs bibliothèques. MM. Raye,
de Brcukelerwaard, et Calkoen, amateurs zélés, ont acquis des
titres bien chers à ma reconnoissance ; qu’il me soit permis de les
prier d’en agréer ici publiquement mes remercîments.
Une prédilection particulière pour l’Histoire Naturelle, plusieurs
années d’étude consacrées à ces genres dont je publie
maintenant la Monographie, et la règle constante que je me
suis imposée de ne décrire que ce que j’ai v u , seront peut-être
des titres qui donneront quelque prix à l’ouvrage que j’offre aux
amateurs de l’Ornithologie. Heureux de pouvoir contribuer aux
progrès de cette science, je me verrai par-là doublement payé
de mes 1peines.
P IN DE L 'INTRODU CTION .