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 C O L O M B I -G A L L IN E   A  C AM A IL ,  Mue. 
 P l  .  I  I . 
 Columba N icob ar ica,  L a t h .   Ind. om. <v. a ,p .   605 ,'sp. 44-  
 —   Gme l.  Sysl.  1 ,  sp.  788  —  Briss. v.  1 } pi.  i 53. 
 P igeon  des  îles Nicobar.  J i ÿ p i i j  éd.  de Sonnini ,  v . •], p.  a 5o.  —  ^ uf f -  'jM eril.  49 r.  
 Nicob ar Pig eon.  L a t h .   Syn.  v . { i, p . 6fa.— .Edw.  t.  5 3 g . —  Albin,  v. 
 D ans  le grand ordre des Pigeons il est peu d’espèces qui, pour la richesse du  
 plumage,  puissent  rivaliser  avec  celui  dont  nous  faisons  le  sujet  de  cette  
 description ; les couleurs brillantes répandues sur ce Colombi-Galline, jointes  
 à la forme  élégante des longues plumes effilées qui retombent sur les côtés du  
 cou,  lui  prêtent  des ornements  qui récréent  agréablement la  vue -:’il  char-  
 mérôit  bien  davantage  nos  yeux,  si  la  nature  avoit  ajouté  à  ces brillantes  
 parures, l’élégance d’une taille svelte et les mouvements légers; mais, d’ailleurs,  
 pourvu de tous les apanages  du luxe, il est loin d'avoir en partagé les formes  
 gracieuses des Colombes : son corps est ramassé , son-vol est lourd, et ses moeurs  
 ont  plus  dé  rapports  avec  ceux  que  nous  remarquons  dans  les  oiseaux  
 gallinacés; il se tient de préférence à  terre,  court avec  une  grande célérité,  
 et  construit  son  nid  comme  les  perdrix.  Les  longues  plumés-effilées  qui  
 preritient léur origine sur la  partie  postérieure  du  cou  semblent rapprocher  
 cet oiseau' de la famille dès Coqs. 
 Les  auteurs  qui  ont  décrit  et  figuré  cet oiseau  lui  donnent  le  nom  dé  
 Pigeon  de  Nicobar  ou  Nicombar : nous  avons  changé  cette-dénomination  
 défectueuse,  vu  que  plus  de  dix espèces de Pigeons habitent  dans’cette  île,  
 et les iles-adjacéntes où le Colombi-Galline  à camail se  trouve de même qu'à  
 celle  de  Nicobar.  En  général  les  noms  de  pays  quelconques-sont  sujets  à  
 induire  en  erreur;  les  ornithologistes  doivent  éviter,  autant  que  possible,  
 de les donner  aux oiseaux, parce qu’il est assez rare que la mêmè  espèce  ne  
 se  trouvé  pas  répandue  dans  plusieurs  contrées,  qui  sont  quelquefois  très  
 éloignées les unes des autres. 
 Dans  le  Buffon  de  Sonnini, M.  Virey  relève  une  erreur  du  voyageur  
 Makinslosh (a)  par  une  autre  erreur  non moins ridicule.  Le-voyagéur cité 
 ( ,)  Mak ins to s li,  r o j a g .   en Europe , en A s ie   et  en A fr iq u e , 1.1 , le u .4» , p.  3f|o.