CO LOMB I -G A L L IN E COCOT Z IN Màle et Femelle.
P l. X I I I e t X I V .
Columba Passerina. L a t h . Ind. O rn.v. 2 ,p . 6 1 1 .— G m e l.p. 78 7.
Les petites Tourterelles. Buff., pl. enl., f . l e t s .
Ground dove. — L a t h . Sjrn. v. 4 , p- 65g.
C e t t e petite espèce de Colombi-Galline semble tenir beaucoup des moeurs
des Perdrix ; elle en a les habitudes et le vol. M. Vieillot, qui a observé ces
oiseaux à Saint-Domingue, m’a dit qu’aucune espèce ne se rapproche autant
de la Perdrix -, c’est au point que lorsqu’on les voit à terre, la première idée
qui vient est celle de les croire de véritables Perdrix; elles cherchent leur
nourriture à terre, se levant précipitamment plusieurs fois , exécutent des
vols courts, et se rabattent brusquement comme le font les Perdrix ; la
chair de ces oiseaux est un mets très recherché et des plus délicats : on les
prend le plus souvent dans des espèces de trappes faites de joncs.
Les Cocotzinsfréquen tendes lieux pierreux situés près des buissons; on les
trouve non seulement sur le continent de l’Amérique méridionale, mais
aussi dans toutes les îles Caraïbes ; Maugé les a rapportés de Porto-Rico, où
ils sont très multipliés. Les colons français désignent le Cocotzin par le nom
d’Ortolan ; les Anglais le nomment Pigeon de terre, et les Hollandais Pigeon
des pierres : la voix de ces oiseaux est semblable à celle de notre Tourterelle
, mais elle est plaintive et peu sonore.
Le Cocotzin n’est guère plus gros de corps qu’une alouette huppée; sa
longueur, depuis le bout du bec jusqu’à l’extrémité de la queue, est d’un
peu plus de six pouces; son bec a sept lignes; les ailes, lorsqu'elles sont
pliées, ne s’étendent qu'au quart de la longueur de la queue; les parties
supérieures delà tête et du cou sont d’un beau cendré; chez le mâle, celte
partie est d'une teinte plus bleue; le dos, le croupion et les couvertures du