pariétaux sur la ligne médiane. Observé par devait,' on voit clairement; que Sans affecter
la forme vraiment pyramidale propre aux Polynésiens et un peu aux Malayo-Polynésiens, il
se rétrécit graduellement vers le sommet. Vu de profil, le front se montre en général assez
rejeté en arrière. Le maxillaire supérieur est assez étroit et assez allongé ; le maxillaire
inférieur est également étroit, comparativement au développement de la portion supérieure
de la tête. Les os maxillaires Sont assez proéminents nomme on peut s’en rendre compte
aisément en considérant une tête de Chinois par le profil. La région occipitale s’étend peu
en arrière. Ces caractères se voient nettement dans les têtes représentées par M. Dumontier,
et nous les avons retrouvés dans plusieurs sujets qui existent dans la collection anthropologique
du Muséum d’histoire naturelle de Paris.
“ Si nous comparons ces têtes de Chinois avec celles des habitants des Philippines,135
les différences sont bien palpables, et pourtant il y a une grande analogie dans la forme
générale, dans le contour coronal observé par devant. La face, chez les Chinois, est beaucoup
plus allongée ; le front, vu de profil, est moins oblique; ce qui donne nécessairement
plus d’ampleur à la partie antéro-supérieure dé la tête ; les os maxillaires sont aussi sensiblement
moins avancés: - de là un angle facial un peu plus ouvert. Enfin, dans tous lès
cas, la partie postérieure de la tête est un peu moins allongée.
“ De ces faits il résulté que la tête des Chinois, très-analogue sous bien des rapports à
Celle des Malais, en diffère d’une façon notable et se rapproche d’autant du type européen.
Mais lofsq’on vient à mettre en présence les crânes de Chinois et d’Européens, c’est une
différence bien autrement impbrtahte qui se manifeste devant des yeux exercés à ce genre
d’étude. Un naturaliste de la Hollande, M. V a n d e r H oe v e n , a déjà indiqué plusieurs
différences dans les proportions du crâne.166 Chez le Chinois, la face est pliis longue que
' chez l’Européen,131 l’angle facial est bien moins ouvert, le coronal déprimé, sauf une ligne
courbe presque régulière, de la base au sommet, tandis que dans la tête de l’Européen, le
front est presque droit et forme presque Un coude au sommet, pour aller rejoindre lés
pariétaux; tout cela, sans.doute, avec des nuances bien prononcées, mais ce qui n’enest
pas moins encore très-marqué, quand on compare des têtes d’hommes de raoes aussi
différentes.
“ En mettant en présence des têtes de Chinois et d’hommes de racé sémitique, il y a u n
peu plus de rapport, plus de rapport surtout dans la longueur de la face. Chez lés Juifs,
les Arabes, etc., cependant, si le frontal est plus rejeté en arrière que chez les Européens,
quand on le considère par devant, on voit qu’il reste large au sommet, au lieu de se rétrécir
comme chez les Chinois. Dans lès têtes de Chinois, les os nasaux sSnt moins saillants, les
os maxillaires sont plus proéminents, la partie postérieurede la tête est moins oblongue.
“ Enfin les Chinois, d’après tous les caractères anthropologiques que nous pouvons
observer, se montrent dans le genre humain comme un type bien caractérisé et comme un
type inférieur aux races européennes et sémitiques, ainsi que cela résulte d’un angle facial
moins ouvert, d’une ampleur moins grande de la portion antéro-supérieure de la fêté, et
d’une saillie plus considérables des os maxillaires. Or comme il n’est pas douteux que
l’ampleur de la partie antéro-supérieure de la tête ne soit un indice de supériorité et le
développement des os maxillaires un indice d’infériorité, l’anthropologiste doit classer la
race chinoise oomme inférieure aux races de l’Europe et de l’Orient. L’étude de l’histoirë
des moeurs, des résultats intellectuels de ces peuples conduit absolument à la même
classification.’’ 158
The Japanese are generally considérée! as belonging to the saine
type as the Chinese. The collection contains but one Japanese
skull, presented by Dr. A%M. L ynch, U.S. H. The appearance of
155 pi. 40 of Dumoutier’s Atlas.
166 Annales des Sciences naturelles, 2e série.
157 Dumoutier’s Atlas, pl. 25, bis. iss Op. cit., pp. 228-34.
this cranium does not exactly
comport with the above statement.
Knowing nothing of its
history, and having no other for
comparison, |i I simply annex a
representation of it 'without further
comment.159
These observations, in the aggregate,
conflict with the opinion
of P richard, — an opinion sustained
by many others—that “the
Fig. 19.
Chinese, and the Koreans, and the
Japanese belong to the same type of the human species as the
nations of High Asia.” He explains away the evident differences
by a certain softening and mitigation of the Mongolian traits.
L atham also calls the Chinese a “ Mongol softened down.” Such
expressions are unfortunate ; they lead to misconceptions which
often seriously retard the progress of science, particularly its diffusion
among the masses.160
The Indo-Chinese nations, including the Mantchurian Tungus, or
those south of the Alden, should be regarded as a distinct but closely
allied type, a type bearing certain resemblances to the pyramidal
form on the one hand, and the globular on the other, but positively
separated from these two by certain slight but apparently constant
differences.
The Koreans, judging from the description o f S iebold, exhibit the
same type.
“ L’ensemble de leurs traits perte, en général, le caractère de la race Mongole ; la largeur
et la rudesse de la figure, la proéminence des pommettes, le développement des mâchoires,
169 “ Les Japonais,” says D’Halloy, “ ont en général les caractères mongoliques moins
prononcéejLque les Chinois, ce que l’on attribue à un mélange avec d’autres peuple, peut-
etre des Kouriliens, qui auraient habité le pays avant eux.” Op. cit., p. 124.
160 Upon p. 235 of his Nat. Hist, of Man, P r ic h a r d gives a profile view of a Chinese
cranium, which, he says, “ appears to differ but little from the European.” Now if any
one, at all familiar with European skull-forms, will taire the trouble to inspect the figure in
question, he will at once perceive how erroneous is the above statement. Every careful
cramographer must object to such loose remarks. Again, upon the third and fourth plates
of his work, he compares together the crania of a Congo negro, a -Chetimache Indian of
ouisiana, and a Chinese of Canton, and from the manifest resemblances between them, he
ventures to assert that the characteristics of these widely-separated races cannot be relied
upon as specific. In the Mortonian collection, so numerously represented in American and
African skulls, and containing twelve Chinese crania, also, I cannot find a parallel instance
18 Similarity.. I am forced to conclude, therefore,- either that Dr. P. was mistaken as
o the sources of these skulls, or that we should regard their similarity as one of those
exceptional or aberrant examples, which occasionally arise to puzzle the cranioscopist in
6 present unsettled state of the science.