K.ENNÉ.— K oFT.— DENPERA. — KjELHÉi —
T ro u b l e s . — H oule du N i l . — Pir
a t e s . -n Sahe l . •— BÉLiANÉ. — O is
eaux. — G ir g é , — M qines Italiens .
— Menshié.— G uê p ie r s . — T ai ita.«—
R é vo l t e générale dans ce Canton.
— M aladies v é n é r i e n n e s . — F ièv
r e s . — V ers . — B é ^ o r rhoïde s .
M ouches. — MqucHES I çhneumones ,
Scor p ion. -7- L é za rd s .. — B a t e a u . —
K a U-EL-KeBIR. — ClIARANSONS. — COMBAT
e n t r e les Ar a b e s . — R e par a t
ions au B a t e a u . — A e q d t îg e . —
C o u r t i s an e ?. — M arg eur? de t e r r e .
— M an e e lo u r . Vj, . «1
K e n n é , bourg assez peu considérable,
est, de même que K o u s , à l’orient, mais
plus loin du Nil , et Fun des rendez-vous
des caravanes qui vont à Cosseir, et de celles
qui en reviennent chargées des riches productions
de l’Inde et de l’Arabie. Son nom
n’a pas changé ; les anciens Fappeloient
Cenae et Coenopolis ; mais elle n’est plus ce
qu’elle fut autrefois. Un canal, par lequel
les eaux du Nil communiquoient avec celles
du golphe arabique, en a voit fait une ville
très-commerçante : il ne reste aucun vestige
de ce canal ; les monumens dont l’ancienne
ville étoit embellie ont disparu ; son com-
merce est a-peu-pres anéanti ; ses richesses
sont évanouies *- et il ne reste plus de son
ancienne industrie qu’une misérable fabrique
de poterie.
Entre Kous et Kennê , l’on rencontre
K o ft , village bâti dans les terres, près de
remplacement de l’ancienne ville de Copte
tos:, que Je commerce de la mer Rouge
rendoit aussi t-rès-florïssante. Plusieurs auteurs
y font aboutir le canal de la mer
Rouge, comblé de nos jours, tandis que
d’autres le placent près de Kènné: f
Ce dernier endroit est à l’opposite de Ben-
dera, où je me rendis pour la seconde fois.
Je ne manquai pas d’aller jeter encore le
dernier coup-d’oeil de l’admiration sur le
monument le mieux conservé de l’Egypte ,
le temple -que les Tentyrites consacrèrent
à Isis. je reçus de l’Emir le même bon
accueil qu’à mon premier passage : il me