I espece dont Buffon a donné une notice r
sous la dénomination de courli vert ou courir
d’Italie (i). Ces oiseaux, qui‘ont en tout
assez de ressemblance avec le courli de#
bois de la Guiane (2), sont de passage en
E g jp te , ou il« suivent le cours du Nil
jpsques vers les Cataractes. Les Arabes les
nomment, schéléek.
Le soir je rpe rendis aux bains, qui sont
fort beaux â Boulae. J?avois pris, au Caire »
l’habitude dè ces sortes de bains et j’aimois
à les fréquenter. II y cn avoit un près dit
quartier des François , et je passois rarement
plusieurs jours sans y aller.- L ’on sait ¿pièces
bains d’Orient, décrits par tous le»
voyageurs, et que j’ai vu bien mal imiter
à Paris , sont de vastes bâtimens où l’on se
feigne sans eau et où des vapeurs chaudes
et humides mouillent le corps, et mêlées
avec la sueur qu’elles y excitent, elles ruis*
selent a grosses gouttes de tous les meèi-
bres. L ’on s’étend sur le marbre échauffé
Ç1) Hist. pat- des Ois. et pl. enlum. n°. 819.
(2) Buffon, Hist. nat. des Ois. et pl. enlum. 11?. 82©.
— Ârqüattiviridis silvatiôh.. L. -— Î ’iamand dès bois.'
Barrère, Franc, Eguinox. page 127 , et Ornitholog*'
pagfi74.
et glissant d’humidité : un serviteur dont
la main est enfermée dans un sachet carré
de gros camelot, vous frotte assez rudement;
il détache et roule sur la peau des petites
masses imprégnées de sueur. Il voùs avertit,
par des coups légers du plat de sa main, de
vous tourner sur un côté, sur l’autre, sur le
dos, sur le ventre. Il presse, il semble pétrir
mollement toutes les parties du corps, il
donne un mouvement brusque-aux membres
l’un après l’autre, et il fait craquer les
jointures et même les muscles de la poitrine.
Après qu’il .vous a bien nettoyé et
qu’il a bien assoupli v«s membres , le même
homme vous conduit près d’un bassin où coule
de l’eau chaude; après vous avoir couvert
d’une couche épaisse de saVon, il Vous jette
à grands flots de l’feau qui , en tômbapt le
long du corps, enlève l’écume du savon*
De tous les usages de ces bains, celui-là
m’étoitle plus incommode. La quantité d’eau
versée sur ma figure, me gênoit la respiration
au point de me suffoquer; j’étois
presque toujours réduit à demander grâce
à mon impitoyable verseur d’eau. L ’on vous
reconduit ensuite dans la première salle où
Vous aviez; déposé vos habits, et là , couché