8o H I S T O I R E N A T U R E L LE
également a tous ses lecteurs, quelqu'effort que l'on fasse pour s'élever
à h hauteur de son sujet. Les uns blâment, les autres louent : rien de
plus naturel ; chacun doit «y attendre. Le seul mal que j'y trouve,
pour mon compte, c'est que les louanges s'adressent à moi et les plaintes
à mon libraire. Le contraire serait assurément plus de mon goût,
puisque, par-là , je serais à même de répondre et de me justifier. Dans
tous les cas, je prie ici les plaignants de croire que, toutes les fois qu'il
m'arrive de parler d'une espèce , c'est toujours avec le plus grand chagrin
que je ine trouve dans l'impossibilité d'en compléter l'histoire en
k faisant connaître dans toutes ses variétés d'âge et de sexe : je voudrais
même en figurer les oeufs et le nid; car ce n'est qu'ainsi, je pense, qu'on
aurait véritablement rempli le but qu'on doit se proposer en écrivant
l'histoire des oiseaux. Puissent tous les ornithologistes être pénétrés de
celte vérité, et animés du même désir!
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