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D U C A L A O A C A S Q U E FESTONNÉ.
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LE CALAO A CASQUE FESTONNÉ.
N." 20 et 21.
CETTE espèce de Calao se distingue par la forme de son casque, trèsd,
lièrent de ceux dese^èces nous avons déjà parlé, et qui toutes
ont celle partie plus ou moins extraordinaire. La nature paraît ici vouloir
abandonner ces formes bizarres et gigantesques pour se rapprocher
davantage de celles qui, plus simples, semblent aussi plus en harmonie
et plus conformes à l'idée quu nmis nous faisans du vrai_heau, qui
n'admet qu'un accord parfait dans toutes les proportions des différentes
parties d'un lotit. Or, rien, je crois, n'offre plus d'incohérence que le
monstrueux bec de certains Calaos, notamment celui du Calao-Rhinocéros
, sur lequel se trouve enté, pour ainsi dire, un second bec renlersé
, et dont l'ensemble présente une masse équivalente à peu près
au tiers du volume du corps entier de l'animal lui-même.
Quoique le bec du Calao â casque festonné soil aussi d'une grandeur
remarquable, il est cependant moins disproporlionné à la taille de cet
oiseau, car il n'a tpie cinq pouces de long et deux pouces d'épaisseur,
tandis que la longueur totale du corps, en y comprenant le cou et là
queue, est d'environ trente pouces. Les deux mandibules, égales à peu
près, sont courbées en arc et non dentelées sur leurs tranches ; elles sont
entièrement d'un blanc jaunâtre, à l'exception, de leur base qui est d'un
brun clair. Le casque ne s'élève que de cinq à six lignes au dessus du
bec, où il forme une protubérance alongée et arrondie sur ses faces, et
qui, s étendant jusqu'au tiers de la longueur de la mandibule supérieure,
adhère au fronl par-derrière, et se trouve coupée transversalement
eu plusieurs festons ou anneaux réguliers dont les parties saillantes
sont blanches et les enfoncements bruns. Les yeux sont entourés
fl une peau nue et ridée qui embrasse en mentonnière les deux mandibules,
et s'étend sur la gorge qu'elle enveloppe entièrement. Les plumes
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