
DTJ C A L A O - G I N G A L A .
47
L E C A L A O - G I N G A L A.
N." 23.
VOICI une. autre espèce NOU^LE déTXIa^sailr-CTraqua J o j i t aucun
auteur navalt encôrê"pàSé7ét qui a son principal caractère dans une
belle huppe flottante qui, retombant en pointe, se détache du derrière
du cou qu'elle ombragé presque entièrement. De toutes les huppes de
Calaos que nous ayons vues, celle-ci est en effet la plus remarquable
par l'élégance de ses formes et même par son ampleur, quoique l'oiseau
ne soit que d'une médiocre taille; car il n'est pas plus grand et
est moins épais que notre pie vulgaire. Le bec de ce petit Calao est aussi
très-fort proportionnellement à ses autres parties : il a trois pouces de
longueur sur une épaisseur de plus de moitié à la base. Les mandibules,
très-arquées , sont dentelées sur leurs tranches. Les narines, obstruées
de poils roides qui les cachent en grande partie, sont placées près du
front. Les j e u x sont garnis d'un rang de cils convexes. Les pieds ont
la conformation de ceux de tous les Calaos en général ; et les ailes enfin
atteignent, dans leur élat de repos seulement, la naissance de la queue
qui se trouve étagée. Après ces détails exclusivement propres au Calao-
Gingala, il ne nous reste qu'à décrire les couleurs de cet oiseau, nouveau
pour les naturalistes.
Les mandibules sont partagées chacune en deux larges bandes longitudinal
es al ter n a t i ve 11 lent noirâtres et blanches, de manière que le
bec, lorsqu'il est entièrement fermé, présente quatre compartiments
parallèles, dont un noir qui occupe l'arête delà mandibule supérieure
jusqu'à la pointe, un blanc au dessous, puis un autre noir qui s'étend
aussi de la base de la mandibule inférieure à sa pointe, et enfin un autre
blanc qui la termine par-dessous : celui-ci est le plus étroit.
Le dessus de la tête, la huppe, tout le derrière du cou, ainsi que le