(]u'à la mer, pendant la durée du voyage. Ces observations,
dans chaque jio r t, se composent de hauteurs ciroumméridiennes
du .soleil et d’étoiles, destinées à donner la latitude; de hauteurs
absolues du sole il, prises avec le cercle répétiteur astronomiqu
e , pour constater la niarcbe diurne et l'état des montres
marines ; enfin de nombreuses séries de distances de la lune au
soleil, aux étoiles et aux planètes, prises avec le cercle de ré-
llexiou.
A la mer nous avons également saisi toutes les occasions de
réunir un grand nombre de distances lunaires. Les angles horaires
ont été observés tous les jours , malin et Soir, dans les
circonstances les plus favorables, et nos latitudes résultent généralement
de liauteurs inéT'idieimes croisées du so le il, manière
d’observer qu’il ne faut pas confondre avec celle des hauteurs
circumméridienues dont nous avons parlé ci-dessus.
I,es montres marines coullées aux soins |)artieuliers de .iVl. ,iae-
quiuot, ont été réglées avec la plus scrupuleuse attention dans
toutes les relâches de la campagne où il nous a été possible
d'établir notre observatoire à terre.
La déclinaison de l ’aiguille aimantée a été observée à terre
au moyen d'une boussole à lunette, employée précédemment
dans les campagnes hydrographiipies de M. le capitaine de
vaisseau Gaultier. A la mer ou l’observait tous les jou rs , matin
et soir, avec le compas azimutal dont ou fait habituellement
usage dans la navigation.
MM. Bérard, Loltin, de lllois et de Blosseville ont été ebai--
gé s, â tour de rôle, de prendre des relèvements sur toutes les
terres aperçues, et de construire, sur les lieux, les plans des îles
et des mouillages (|ue nous avons visités. Ces plans réunis aux
cartes générales du Voyage, (pic nous avions dressées depuis
notre retour eu France, composent quarante-deux planches
auxquidles nous en avons ajouté sept, destinées à figurer divers
H Y D R O G R A P H I E , C H A P . 1. à
documents qui nous ont été communiqués par dos navigateurs
étrangers '.
Telles sont, parmi les opérations <[ue nous nous proposons
de discuter simultanément dans chaipie relâche et dans chaque
traversée du voyag e, celles qui nous paraissent devoir être
précédées de quelques remarques particulières.
I " .
O B S E R V A T IO N S D E LA L A T IT U D E .
Lorsque l ’on fait usage du sextant, une simple oliservatioii de
la hauteur du soleil à midi suffit pour donner la latitude; mais
si fo u veut employer utilement le cercle de réflexion, dont
le rayon est beaucoup plus petit, il faut croiser au moins
imc fois la hauteur méridienne de fastre, afin de profiter de
tous les avantages (pie cet instrument a sur le premier. Ce
moyeu d’obtenir la latitude, généralement employé à la mer
pendant le cours de notre voyage, consiste à prendre deux
hauteurs successives du soleil, l’une à gauche et 1 autre a droite,
au moment de la culmination, avec assez de promptitude pour
qu’il lie soit ]ias nécessaire de tenir compte du temps écoulé
entre les deux observations.
Pour croiser ainsi la hauteur méridienne du soleil, il faut
d’abord établir l'alidade du grand miroir sur le zéro du limbe
de l’iustrument et ramener l’astre à l’iiorizoïi eu laisanl mouvoir
' (k-t allas lijth o g iap liiq iu - , dont la gravura .a été dirigée avec une atleiitioii
icma ïqu a lile, par M. Ambroisc T ard ieu , est terminé par quatre plaiiclies représentant
diverses pirogues des habitants des îles du Grand-Oe éau . dessinées par M. Re-
rartl et par nous.