offert, sinon le moyen d’y observer de nouveau la marche
diurne de nos montres, du moins celui de la rectifier de manière
à ce qu’il nous fût possible de poursuivre nos opérations
et de tracer nos routes, avec exactitude, dans le cours des lon-
o-ues traversées que nous avons faites en nous rendant directement
de Toulon au Brésil, d’Amboine au Port-Jackson, et de
file de l’Ascension en France.
Pour opérer ce genre de rectification des montres, nous
avons constaté leur état sur le temps moyen du lieu dans chacune
des trois stations supplémentaires citées ei-dessus, nous
avons admis les longitudes assignées antérieurement à ces stations,
et nous nous" sommes fondés sur ce principe, que le
mouvement suivi par une montre pendant le cours d’une traversée,
n’est autre chose que la moyenne des marches diurnes observées
dans les lieux du départ et de l’arrivée, qu'en conséquence,
si finie de ces dernières marches est inconnue, on a
pour l’obtenir l ’équation
a : = 2 d — a ,
dans laquelle a est la marche observée; et d , le mouvement
(jue la montre a suivi pendant la traversée.
Rendons cette opération sensible en l’appliquant aux trois
circonstances de ce genre qui appartiennent à notre expédition.
A Ténériffe, par exemple, la montre n° 118 était èn avance
sur le temps moyen du méridien de Santa-Cruz, le 1" septembre
à raidi, d e + 3' a o jio
Mais à Toulon elle s’était trouvée en
retard sur le temps moyen du lieu, le 8
août à midi, de ■ ■ ~ o 22 29,53
La différence entre les méridiens serait
donc de................................................................ 49.63
I- 28’ 35;'73
o .2 46,1 o
— 6','921 o
— 5,5goo
H Y D R O G R A P H I E , C H A P . I.
si la marche diurne de la montre n’avait
¡>as éprouvé de variation ; mais d’a|irès les
longitudes ([iie nous avons adoptées pour
Toulon et Ténériffe, cette différence est de
r.a montre a donc retardé , dans 24
jours, de..............................................................
c’est-à-dire que son mouvement diu rne,
dans le cours de la traversée, a été de. . .
et, puisqu’à Toulon, d’après le tableau
précèdent, il était d e ......................................
nous aurons a = 5','5g o o , a' = 6 jg 2 io , et l’équation donnera
21 = 2 X 6jg2 io — 5j5goo = 8,'2520 pour le retard diurne que la
montre 11° 118 a dû avoir à Ténériffe.
S ’il en était autrement, et à moins qu’il n’y ait erreur dans la
différence entre les longitudes que nous avons adoptées , les
angles horaires observés au mouillage de Ténériffe n’auraient T> o
pas donné l’état de cette montre sur le temps moyen du lieu
tel que nous l’avons rapporté ei-dessus.
Dans la traversée d’Amboine au Port-Jackson, nous avons
reconnu que le changement survenu dans la marche de la
montre iT 26 avait eu lieu avant d’arriver à l’ile Savu, parce
qu’ayant employé cette montre avec son mouvement diurne
observé au Port-Jackson, nous avons retrouvé, à peu de chose
près, la différence réelle qui existe entre les longitudes de ces
deux derniers ¡joints ; il devenait donc essentiel d’opérer dans
le méridien de Savu une rectification analogue à celle que
nous avons faite ci-dessus dans celui de Ténériffe.
O r , à Savu, la montre 11° 26 avançait, sur le temps moyen
du méridien de la partie occidentale de cette île , le 20 novembre
à 9 '' du matin, d e ................... .. -P 16'' 55' 57,6
Et son état au Port-Jackson, le ig janvier
suivant, à 8'' 21' du matin, était de. -p i 5 23 56,8