des îles Malouines et de la Terre-des-États dans l’Océan Atlantique
; les iles Mocha, Santa-Maria et la baie de la Concepcion,
au Chili ; l ’île Sangallan et les mouillages du Callao et de
P a y ta , au Pérou; les Archipels Dangereux et de la Société;
ceux des îles Gilbert, Marshall et Carolines, ainsi que plusieurs
iles éparses dans le grand Océan équinoxial; le canal Saint-
George , compris entre la Nouvelle-Irlande et la Nouvelle-
Bretagne; la partie N.E. delà Nouvelle-Zélande ; les îles Schauten
au N. E. de la Nouvelle-Guinée ; celles de Cayag au N. de
Rouïb; les havres de Doreri et XOf fak, et plusieurs autres
points, tant dans les îles Moluques que dans les archipels de
Timor et de la Sonde.
En présentant au fur et à mesure l’analyse de nos opérations,
nous nous attachons <à faire connaître quelle a été la part de
chacun de nous dans les travaux qui ont été exécutés; mais
uous devons convenir avant to u t , que jamais nous n’avons été
inquiétés dans nos recherches, ni par les sauvages, ni par les
peuples civilisés, et nous insistons principalement sur ce fait
essentiel, que les heureux résultats du voyage n’ont pas seulement
dépendu du mérite des officiers embarqués sur la corvette
de Sa Majesté, la Coquille, mais encore de leur union et des
sentiments nobles et généreux qui leur ont valu partout l’accueil
le plus flatteur.
CHAPITRE IL
OBSERVATIONS FAITES DANS LA TRAVERSÉE DE FRANCE
AU BRÉSIL.
Pendant que notre intime am i, M. Lefébure de Cé risy , ingénieur
distingué des constructions navales, opérait à Toulon
le radoub de la corvette de Sa Majesté, la Coquille, nos cinq
montres marines étaient journellement comparées à la pendule
de l’observatoire , dont M. Barrai, directeur par intérim, et
MM. les officiers de l’expédition, réglaient la marche diurne,
au moyen de hauteurs absolues du soleil qu’ils observaient au
cercle répétiteur astronomique.
Ces moutres ont été transportées à bord de la corv e tte , le
8 août 1822. A cette époque, leur état sur le temps moyen du
méridien du lieu a été définitivement fixé , et l’on a conclu leur
marche diurne, des observations faites pendant les douze derniers
jours qui ont précédé leur embarquement. Le n" 1 18 de
Louis Bcrthoud est la seule montre dont nous ayons lait usage
daus la traversée de France au Brésil.
Nous sommes partis de T o u lon , en admettant que 1 observatoire
de la marine est situé par. . . 43° 7' 23,3 de Lat. N.
et par. . . 3 35 27,0 de Long. E.
C ’est le résultat des opérations de Cassini, calculées par
M. le baron de Z a ch , et ramenées du clocher de l’église Samte-
Marie au dôme de l’observatoire, par uue opération géodésique
faite en 1818.
Août
1822.