52 V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
Aoi.i UOUS dûmes nous abstenir de descendre à terre et nous borner
à faire à bord de la corvette quelques observations dont nous
allons présenter les principaux résultats.
Notre premier soin fut de prendre des relèvements sur plusieurs
points de la cô te , afin de pouvoir ramener au bout du
môle les observations faites à bord. Ces relèvements portés sur
le plan de la rade de Santa-Cruz, que M. G iv ry , ingénieur
hydrographe de l’expédition de M. le baron Roussin, a levé
en 1817, ont placé la corvette au Nord du bout du môle,
de.................................................................................... 0° °' ' ° '
et à l’Est, d e .........................: -o o i 3
L A T IT U D E .
Sept séries de hauteurs méridiennes croisées du soleil, observées
par les officiers de la Coquille, ont donné pour la latitude
du mouillage ,................................................... 28° 28 46
Différence en latitude avec le môle................ »
Latitude du bout du môle................................... 28° 28' 36' N.
Mais nos hauteurs ayant été prises a 1 horizon de la mer,
ne doivent pas être préférées aux observations que M. Givry
a réunies sur ce point, lesquelles placent le bout du môle
p a r .................................................................................. 28°
l o n g i t u d e .
Cent quatre-vingt-six distances lunaires, observées tant au
mouillage que sous voile s, aux environs de cette î l e , ont donne
pour la longitude du bout du mô le ..................... 18° 82' 10 O.
Ces distances lunaires, ainsi que toutes celles que nous avons
observées dans l'Océan Atlantique, ayant été portées s u r lile
Anhatomirim, au Brésil, ne figurent ici que pour servir de
comparaison. Nous conservons au môle de Santa-Cruz, la longitude
de......................................................................... 18° 33 3o 0 .
que M. Givry a obtenue en combinant ses propres observations
avec celles qui ont été faites sur ce point depuis 1724 jusqu’à
uos jours ’ .
Nous avons dit qu’il ne nous avait pas été possible d’observer
à terre la m arche diurne de nos montres ; cependant nous avons
pu déterminer leur état sur le temps moyen du méridien du
lieu ; et comme il importait de pouvoir fixer exactement les
points que uous devions reconnaître en nous rendant au Brésil,
nous avons adopté la longitude indiquée ci-dessus, et nous
avons rectifié le mouvement journalier de la montre n” 118
pour le moment où nos angles horaires ont été observés à Ténériffe
, ainsi qu’il a été dit page 20.
AoCil
1823.
D E C L IN A ISO N D E L A B O U S SO L E .
La déclinaison observée avec soin au mouillage, a été
d e ....................................................................................... 21“ o',i N.O.
R EM A R Q U E S S U R L E M O U IL L A G E .
Le mouillage que uous primes à l’E. N. E. du môle de Santa-
Cruz , d’après l’indication du pilote qui fut envoyé à bord lorsque
nous entrâmes dans la b a ie , ne paraît pas mériter la préférence
qu’on lui accorde. Les vents régnant du N. E. y rendent
l’appareillage difficile en ce que l’on est trop près de la terre
et trop environné de navires dont on doit craindre de rencon-
J d d i t io n s à la Connaissance d e s temps pour 18 2B , page 33y.