accrédités, nous avons mis à contribution les recounaissances
les ])Ius récentes et les plus exactes, et nous avons porté également
toute notre attention sur les résultats obtenus daus les
anciens voyages : de l'examen attentif et de la comparaison des
documents que ces recherches uous ont procurés, nous avons
déduit des identités incontestables et de nombreuses rectifications
auxquelles uous avons assujetti f hydrographie des contrées
dont uous uous sommes spécialement occupé.
Parmi les auteurs que uous avons consultés, nous citerons
particulièrement M. l’amiral de K.rusensteru,dout les mémoires ”
récemment publiés nous ont si généreusement gratifié de notre
faible participation à l’immense intérêt qu’ils présentent. Ils
uous ont offert, pour le but que uous nous étions proposé et
dont nous avons parlé ci-dessus, des documents qu il nous eût
été bien difficile et souvent même impossible de trouver ailleurs :
telles sont, par exemple, les découvertes faites par le capitaine
Bellingshausen, eu i8 a o , et celles du capitaine Kotzebue,, en
i8a4; découvertes dont nous avons orné nos cartes des iles
Pomotou et de l’archipel des Carolines. Mais ce qui excite au
plus haut degré notre vive reconnaissance pour M. de Rru-
senstern, c’est la place honorable qu’il accorde à nos travaux
dans ses mémoires hydrographiques, et surtout la rare générosité
et l ’extrême empressement avec lesquels il nous a lait
parvenir, à différentes époques, les résultats de ses savantes
méditations.
Pour qu’il soit toujours facile de distinguer les reconnaissances
qui uous appartiennent de celles qui sont étrangères a
notre expédition, nous nous sommes réservé de ne présenter
les rectifications faites aux différents voyages qui ont été consul-
' R e c u e il d e mémoires h yd rographiq ues p o u r servir d ’analyse e t d e xp iica -
tion à Valias d e l ’O céan P a c if iq u e , par le contre-amiral de liru sen s te rn ; traduit
en français. Saint-Pétersbourg, 189.4.
tés qu’après avoir fait connaître les réstiltats de nos propres
observations.
C’est aussi pour ce motif que nous avons tracé les routes des
navigateurs sur nos cartes. Des routes ainsi reproduites dans
des parages encore peu connus du globe ne sont pas, d ailleurs,
sans intérêt pour la navigation ; non-seulement elles rendent le
voyageur moins solitaire au milieu des mers qu’elles sillonnent,
elles ont encore l’avantage d’accélérer ses recherches en lui présentant,
sous la fórmela plus accessible à la mémoire, les itinéraires
de ses prédécesseurs qu’il est souvent obligé de consulter.
Nous avons également indiqué sur les cartes la vitesse et la
direction des courants observés par nous dans 1 étendue des
parages qu elles représentent; mais les résultats de ce genre
que nous avons obtenus dans toutes nos traversées sont compris,
sous la dénomination d’action diurne des courants, dans les
Tableaux des routes de la corvette et des observations météorologiques
que nous avons placés à la suite de la Partie Physique
qui termine ce volume.
VI.
CONCLUSIONS.
La surface des mers a été parcourue dans tant de directions
diverses, qu’il u’est plus permis de compter sur la rencontre
imprévue d’une terre de quelque importance ; mais si les circonstances
de notre navigation n’offrent pas de découvertes d uu
haut intérêt, elles nous permettent, du moins, de constater ou de
rectifier la position géographique d’un grand nombre de points
daus différentes parties du globe •. telles que les iles de Y Ascension
, de Sainte-Hélène et de la Trinidad, et les parties orientales