104 H I S T O I R E
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L A COULEUVRE
S A U R I T E (1).
Voyez planche L X X X I , 2.
I j e s naturalistes modernes désignent sous
ce nom une très-jolie petite couleuvre qui
vit dans l'Amérique septentrionale, principalement
aux Etâts-Unis où elle est appelée
ribon-snake, c'est-à-dire, serpent ruban, à
(i) Coluber saurita ; suprà fmcus lineis tribus Iongitudinalibus
pallidè viridibus , subtùs albescente
viridis ; caudâ
Scutisabd. i56.—Sculellis subcaud. 121 -277 selon
L i n n a s u s .
i 5 6 . 60 - 2 1 6 splon Bosc.
1 5 4 . 11 7 - 271 selon moi .
i S g . 12 2 - 281 selon moi.
Coluber saurita. Lin. Syst. nat . — Gmelin, Systn
a t . p. I l o p . — Ribon snake {serpent ruban). CatesLy,
C a r o l , torn. I I , pl . l . _ Le saurite. D a u b e n l o n , D iet ,
e r p é t . encycl . mél l i . — Idem. Lacèpède , Hist . nat.
d e s serpens , i n - 1 2 , torn. I I , p. ,0 ,. — La couleuvre
saurite. Latreille, Hist. nat. des rept i les, in-18,
t o m . I V , p. 178.
D E S COULEUVRES. io5
cause des trois raies longitudinales parallèles,
blanches ou d'unver d clair, qui s'étendent
sur toute la couleur brune foncée du
dessus de son corps. Le dessous de l'animal
est d'un verd très-clair, et non pas blanchâtre,
comme on l'a cependant écrit jusqu'à
présent.
L a tète est petite, oblongue, revêtue de
neuf plaques en dessus. Le corps est cylindrique
, un peu plus mince que la téte en
devant, et à peine aussi gros vers son milieu,
couvert en dessus de petites écailles hexagones,
oblongues , carénées. La couleur en
dessus est d'un brun foncé, avec une ligue
d'un verd clair qui se prolonge sur chaque
fianc en une ligne semblable à celle du dos.
L a queue est prolongée en une pointe trèsaiguë
, et elle occupe le tiers de la longueur
totale, qui est d'un pied trois pouces dans
l'individu que je possède. Le nombre des
grandes plaques est de cent cinquante-quatre
à cent-cinquante neuf, et les doubles vont
de cent dix-sept à cent vingt-deux.
L a couleuvre saurite court avec agilité
sur les arbres , comme la couleuvre verte
d'élé, à l'aide de ses plaques transversales
et de son corps long et délié. Elle est trèsdouce,
et se cache souvent, selon Bosc, sous