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SiS , H I s T 0; I R B
couleurs ; mais elle plaît par leur simplicité,'
par la manière régulière dont le clos est
orné , .par la douceur eie• ses habitudes,
par sa taille qui est moindre que celle des
autres serpens, et pai ses mou vemqns presque
sans ondulation et assez comparables à ceux
des iules, qm"sémbleiit plutôt.glisser que
ïamper.
L'orvet commun habite, dans toutes les
parties de Fi^urope 5en Russie en Pologne,
en Daoeniarck , en Suède ,, en Prusse , en
Allemagne, en France et en. Italie mais
niais Oline Je rencontre dans aucune contrée
coeailia , a hlini-wonn. Robert Sibbald, Scoti a illustr.
•^Idem. Zoa\. Brit. torn. I H ,p. 33 , pL x s v , n« i5;
Orvet. Daubenton, T>icl:. e rpc t . Encyc. méth.-^/¿e/ra.
L a c é - p è J e , H i s l . nat,. d e s serpens , i n ^ l a , iom. II,
p. a55. — Anguis orvet. Xalreille, Hist. nat. des
r e p t i l e s , in - i 8 , Iom. IV, p.-aop , 374. — Anveau ,
unpoie, ea Champagne. — Borgne, aveugle , e n Lorr
a i n e . -r-Serpent de':Via-r.e , dans d'autres parties de la-
France.—ii^/fnci^fHorOTv eri Ai»gletene.^//az(;/».o/-OT,.
e n H o l l a n d e . ^ G.ripia , dans l'Arragon e n Espagne.
-TT, Ormsla , o n koppar-orm \, e n Suèd«: Van Lier
ï r ^ i t é des serpens du p a y s de D r e n t e ; Amslerdam,
1.781 , p. 3 2 3 , f igure coloriée. - ^ I n t r o d u c t i o in zoolorg
i u m Arragoniau ; p.- 94. Du&y, Mémoires et
o b s e r v a t i o n s sur diverses parties de l'hislwre natuï
e l l e ; Pari s , i783 , p . 6 5 . • . , •
D E S O R V E T S . Sag
de l'Afrique , quoique plusieurs naturalistes
l'aieiit cependant écrit. .
Il a beaucoup de ressemblance avec le
seps quadrupède tridactjde par sa forme,
ses écailles, ses proportions , et la disposition
de ses couleurs, ou du moins , il en
diiFère peu par ce dernier caractère, et il
n'appartient pas au même genre, car il est
pourvu de pattes ; il rampe d'ailleurs par
un mécanisme pareil, les pattes ne servant
aux seps que pour se tenir en équilibre sur
le sol. L'orvet est long, mines, presque
d'égale grosseur par - tout , un peu plus
aminci postérieurement jusqu'à l'extrémité
de la queue, qui est obtuse. La tèle de l'orvet
fragile n'est pas revêtue de neuf plaques
disposées sur quatre rangs, comme l'a écrit
Lacépède elle en a un plus grand nombre;
car j'en ai compté treize petites, carrées ou
rliomboïdales, y compris celles des narines,
depuis le bout du museau jusqu'à lagrande
plaque entre les, y eux : on voit six plaques
sus - orbitaires, imbriquées, et placées sur
deux rangs obliqiies : deririèrè chaque oeil en?
dessus il y a deux petites plaques carrées,
çt quatre àutres'grandes sur la.partie postéïieure
de la Lête. J'ai aussi,xonipt© neuf
plaques sur chaque.càté des lèvres , et neuf
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