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ronde, avec trois écailles sur chaque côté,
et une autre petite en arrière à la paitie
antéjieure des deux plaques situées entre
les narines ; plus avant sont deux paires
de plaques, dont la postérieure plus grande,
avec une petite écaille entre elles. Sur chaque
oeil il y a une plaque orbitaire entourée de
petites écailles, avec une grande plaque
pentagone entre les yeux, et deux grandes
plaques en ellipse irrégulier. La partie postérieure
de la tête est un peu renflée, garnie
d'écaillés très - j^etites. Les 5'eux sont de
moj'enne grandeur et situés latéralement.
La bouche est large, fendue, avec ses deux
mâchoires d'égale longueur, et Finféi'ieure
très-échancrée en devant. J'ai compté dixsept
pelites plaques labiales carrées sur chaque
côté de la mâchoire inféiieure, quatre
autres plaques aux coins de la bouche, et
quatorze plaques dont les antérieures bombées
et prolongées comme des petites dents
sur chaque côté de la mâchoire supérieure.
Les narines consistent dans une petite fente
latérale peu apparente située entre l'oeil et
le tentacule, qui a huit rangées transversales
d'écaillés, et dont l'extrémité est un peu
comprimée. La gorge est entièrement revêtue
de pelites écailles carénées, nomin£
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D E S ERPETONS. 249
breuses, et qui semblent disposées sur des
rangées longitudinales. Le cou est plus étroit,
, et le corps s'épaissit ensuite peu à peu; la
queue se termine ensuite en pointe. Toutes
les écailles sont rhomboïdales, imbriquées,
réticulées et carénées de manière que le
corps a trente-sept stries longitudinales, y
compris les deux formées par les deux carènes
des écailles abdominales. Ces grandes
écailles hexagones sont au nombre de cent
vingt-cinq; elles commencent vers le miheu
du dessous du cou. La queue est entourée
de quatre-vingt-dix-neuf rangées d'écaillés
carénées, et elle occupe le tiers de la longueur
totale, qui est de trois pouces huit
lignes de longueur dans l'individu décrit par
Lacépède dans son Mémoire lu à l'Institut ;
et j'ai compté seulement cent vingt grandes
écailles sous le corps et quatre-vingt-seize
rangées circulaires d'écailles à la queue de
l'autre individu qui est figuré dans les Annales
du museum d'histoire naturelle de
Paris, et qui vient du cabinet du stathouder.
L'erpéton tentaculé, qui m'a servi à faire
cette description, a sans doule été décoloré;
il est d'un blanc jaunâtre sali, légèrement
roussâti-e , et l'on aperçoit en dessous des
bandes étroites, longitudinales, parallèles.