sBo H I S T O I R E
blanches, ou plus claires que le fond, et
bordées d'un trait plus foncé ; Lel!e est entre
auire la bande qui s'étend sur les carènes
des grandes écailles du venire, et sur les
deux rangées d'écaillés correspondantes de
la queue.
On ne sait rien sur les habitudes de Ferpéton
tentacule, qui me paroît habiter dans
les lies des Indes oj'ientales, appartenantes
aux hollandais, de même que le caméléon
nez - fourchu , dont j'ai donné une figure
très - exacte.
Dimensions de l'erpéton tentacule, selon moi.
pieds, pouc. lign.
Longueur totale I n l
Xjongueur de la lê le » i »
L o n g u e u r des tent i icnles « " 4
Intervalle des tentacules » » 5
Distance de la base d'un tentacule à
l'oeil . . • » 5
Largeur de la tète aux yeux . . . » » 4
Largeur de la tête en arrière . . . « « 7
Longueur du corps 1 3 9
Circonférence du corps près la tête. « 1 6
Circonférence de l'endtoit le plus
g r o s du corps » 2 6
Longueur de la queue » 6 4
Circonférence de la queue à sa base. » i »
D E S E R Y X. 251'
D I X - S E P T I È M E GENRE.
ÊRYX; e/yx.
L E corps et la queue cylindriques, alongés,
obtus, couverts de petites écailles très-nombreuses;
une i-angée longitudinale d'écaillés
plus larges en forme de plaques sous le corps
et la queue : des grandes plaques peu nombreuses
(neuf au plus) dessus la tête. Anus
simple et sans ei^gots. La langue courte,
épaisse, échancrée.
Dents aiguës, très-petites; pas de crochets
venimeux : bouche peu fendue.
Les ophidiens que je place dans ce nouveau
genre avoient été confondus jusqu'à
présent par Linnaîus, Schneider et d'autres
naturalistes, dans le genre des orvets, auxquels
ils ressemblent beaucoup par leurs
habitudes, leur forme, et par leurs petites
écailles, mais dont ils diffèrent par une rangée
longitudinale d'écaillés plus grandes, en
forme de plaques, sous le milieu du corps et
de la queue ; et ce caractère est d'autant plus
important pour la séparation de ce genre
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