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près des mâchoires, dont la supérieure est
plus longue, épaisse, peu échancrée, et
plus aiguë; la langue est très - fourchue ;
les dents sont très - petites, pointues, avec
les deux antérieures de la mâchoire inférieure
plus longues, et les yeux petits ainsi
que les narines. Les écailles du dos, des
flancs, de la gorge, de la tête, du ventre
et de la queue, sont semblables à celles de
l'éryx céraste : il y a une rangée longitudinale
de cent quatre-vingt-six grandes
écailles hexagones transversales sous le
corps, et de vingt-trois sous la queue.
La couleur est noirâtre en dessus, variée
de taches irrégulières blanchâtres, nombreuses,
étroites; le dessous est blanchâtre.
Linnseus a fait aussi connoître le même
éryx d'après un individu placé dans la
collection du prince Adolphe Frédéric , et
qui fut envoyé d'Egypte sans doute par
Hasselquist. Il a le même nombre d'écaillés
sous le corps et la queue.
Le corps long de deux pieds, et de la
grosseur d'un doigt, est très-agréablement
varié de pâle et de brun. La queue occupe
un dixième de la longueur totale.
Latreille paroît soupçonner que cet éryx
D E S ERYX. sSç)
est le même que l'éryx turc découvert par
Olivier dans les îles de la Grèce, principalement
à cause du nombre des giandes
écailles de l'un et de l'autre; mais si la
description de l'éryx javelot publiée par
Hasselquist est exacte, ce sont deux espèces
distinctes, l'éryx javelot ayant la téte plus
grosse, et le corps plus long, plus épais.
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