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H I S T O I R E
toire naturelle. Ce dernier auteur a remarqué
qu'un acrochorde long de trois pieds, et
conservé dans le muséum britannique, est
muni d'écaillés coniques, légèrement carénées
dans le milieu de leur longueur, et
différentes des vrais tubercules, et les écailles
plus petites vers la queue ont en outre une
autre petite carène sur chaque côté. Les
yeux sont petits, situés sur le milieu de la
partie antérieure de la téte : Shaw conclut
de la forme de ces écailles, que Facrochorde
a quelques légers rapports avec les lézards
proprement dits; ce qui me paroît peu vrai'
¡semblable.
DES AMPHISBENES. 693
V I N G T - Q U A T R I È M E GENRE.
A M P H I s B È N E amphkboena.
L E corps épais, cylindrique, ainsi que la
tête et la queue ; celle-ci courte. La bouche
peu fendue; yeux très-petits. Des plaques
lisses sur la tête; des anneaux nombreux et
à compartimens écailleux autour du corps et
de la queue. Anus simple, transversal, muni
d'une rangée de grains poreux en devant.
Des petites dents à chaque mâchoire ; pas
xle crochets venimeux à la mâchoire supérieure.
Les animaux qui entrent dans ce genre
sont nommés amphisbènes ou double-marcheurs
, parce que leur corps gros, alongé,
- cyhndrique, est muni d'une tète et d'une
queue d'égale grosseur qu'on ne peut aisément
distinguer l'une de l'autre ; les yeux
étant très-petits et au niveau de la peau,
et la bouche étant peu fendue. Il airive
fréquemment dans l'Amérique méridionale
que , lorsqu'on voit un amphisbène ramper,
on hésite, pendant quelques inslans, pour