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inséré dans le dixième cahier des Annales
du museum.
Les caractères qu'il lui a donnés sembleroient
indiquer que ce serpent ne diffère
des couleuvres que parce qu'il est dépourvu
de plaques transversales sous la queue; mais
l'examen que j'en ai fait m'a convaincu que
l'erpéton doit former un genre voisin des
éryx, parce qu'il a comme eux une rangée
longitudinale d'écaillés sous le corps, et non
des plaques; et je suis d'autant plus fondé
à proposer ce changement, que les grandes
écailles ont toutes une double cai^ène, ce
qui forme deux stries longitudinales. Ces
écailles, prolongées jusqu'à la double plaque
qui recouvre l'anus, n'existent plus sous la
queue, et l'on n'y voit au contraire que
des écailles simples et carénées, toutes d'égale
longueur. Si l'erpéton n'avoit pas cette
rangée de plus grandes écailles sous le corps,
il appartiendroit évidemment au genre des
orvets.
Parmi les genres de serpens que j'ai déjà
décrits dans cet ouviage, je n'en ai fait
connoitre qu'un seul qui ait l'anus bordé
inférieurement de petites écailles ; c'est celui
des pythons : ce même caractère existe aussi
dans l'erpéloa ; mais cet animal n'a pas
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comme eux un ergot corné sur chaque côté
de l'anus, et ce caractère, ainsi que l'absence
des grandes écailles sous la queue,
doivent servir à le distinguer des éryx. Ses
mâchoires sont garnies de petites dents
minces, aiguës, cachées en partie dans les
gencives; et l'on ne voit pas, en avant des
branches marginales, des crochets venimeux;
ce qui le sépare des clothonies.
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