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H I S T O I R E
écailles sur le bord de chaque paupière inférieure.
La tête est courte , amincie en
devant, un peu plus étroite que le corps ,
avec ses yeux latéraux, munis d'une paupière
inférieure; ses narines ouvertes contre
ie museau, qui est légèrement obtus ; sa
bouche étroite et fendue au-delà des yeux ;
sa langue courte et comme échancrée en
croissant ; ses dents petites, aiguës, courbées
en arrière, et disposées sur ses branches
marginales , qui ne peuvent pas s'écarter
l'une de l'autre. Ce dernier caractère et
l'absence des branches palatales donnent à
l'orvet quelque analogie avec les sauriens ,
et doivent servir à l'éloigner de l'erpéton
que j'ai décrit dans cet ouvrage. Les yeux
de l'orvet ne sont pas tellement petits
qu'on ne puisse les distinguer ; ils ont une
ligne de diamètre, et sont très-brillans
lorsque l'animal est en vie.
t-iNous avons déjà observé plusieurs espèces
parmi ries couleuvres dont le corps est
alongé, tétragone f mais cette forme ne leur
est pas particulière; elle est également propre
à l'orvet fragile : on peut le comparer à utii
solide ! mince long , presqu'à quatre faces ,
dont la supérieureiseroit entièrement d'uu
blanc ; uniforme, M luisant! et argenté les;
D E S O RVE T S . 33i
côtés et le dessous d'une couleur plombée,'
luisante , très-foncée, principalement contre
la bande blanche , ou d'une couleur d'acier
poli. On voit un point noir entre les yeux
sur le front , et une autre tache noire ,
oblongue, sur la partie postérieure delà tête,
d'où part un filet noir très-éti oit qui sépare
la bande dorsale en deux parliiSs égales, et
qui se prolonge jusqu'au bout de la queue. •
Les écailles sont très-petil^es, arrondies, imbriquées,
disposées suj- vingt-deux rangées
longitudinales, un peu plus grandes sous
le ventre, et lesécailljss plombées sont bordées
d'une teinte légèrement cendrée qu'onne
peut apercevoir que lorsqu'on regarde
l'animal de très - près. L'anus est simple ,
trausversal, demi - circulaire; et gai ni d'écailles
imbriquées semblables à celles da>
ventre. ' .
L'orvet fragile paroît avoir ordinairement
im nombre égal, de rangées transversales;
d'écaillés sous le corps et sous la queue,
quoique celle-ci soit ordinairement un peu
plus longue. Linnaeus en a compté cent
tiente-cinq sous .le corps et autant sous la,
queue ; j'en ai: observé cent quaranle-iquatre
sous l'un et. autant sous l'autre..
Cet animal pavvieut ordinairement à huit.
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