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nales, et trente-huit doubles sous-caudale^
Les écailles sont lisses, hexagones, oblongues.
Le dessus est d'uu brun assez clair, tirant
sur la couleur chocolat, avec les côtés d'un
gris de fer bleuâtre plus foncé, et le ventre
étroit d'un beau jaune clair. La queue occupe
un peu plus du quart,de la longueur
totale, et son extrémité est amincie, un peu
obtuse.
11 ne faut pas confondre celte espèce
d'opbidien avec la couleuvre duberrie précédemment
décrite, quoique Merrem les
ait regardées comme deux variétés. Schneider
rapporte à la figure donnée par Merrem la
couleuvre à plaques transversales blanches
et courtes, représentée par Seba, tome II,
planche l x x x v i , fîg. 5 , et la peinture n" 66
du museum de Linck, où les plaques sont
d'un blanc ochracé en dessous, avec les
flancs cendrés.
Dimensions de cette couleuvre, selon Hierrem.
-, pouc. lign.
Longueur totale g ii
Longueur de la tête a 5
Largoui'de la tête » s ^^
Longuear du corps 7 5
Longueur de la queue 2 5
D E S P L A T U R E S. asS
T R E I Z I E M E GENRE,
p i> A T u R E ; platurus.
C o r p s long, cylindrique; queue trèsaplatie
: de grandes plaques peu nombreuses
(neuf environ) dessous la tête; des écailles
nombreuses dessus le corps et la queue :
des plaques entières sous le ventre, et des
doubles plaques sous la queue, qui est ter-
I minée par une ou deux grandes écailles :
anus simple , transversal et sans ergots.
Langue longue, extensible et fourchue.
Dents aiguës : des ci-ochets venimeux en
devant de la mâchoire supérieure.
Les ophidiens que nous avons observés
jusqu'à présent dans cet ouvrage, ont tous
la queue entièrement cylindrique, ou cylindrique
en dessus et comprimée sur les côtés
et en dessous : ils diffèrent donc de ce nouveau
genre dont la queue est large, aplatie
comme celle des enhyches, des pélamides
et des hydrophis. Les platures ont, indépendanrment
de leur queue plate, des crochets
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