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supérieure, écartée de l'extrémité, beaucoup
plus longue et plus épaisse que les autres des
branches palatales; mais les dents de la
mâchoire inférieure sont d'égale longueur ;
l'anus est fendu en long. Sa couleur est d'un
noir luisant, avec des fascies transversales
jaunâtres; et il y a une grande écaille trigone
au milieu de l'extrémité de la queue,
qui est étroite, selon Schneider.
Celui que Linnasus a observé dans le
museum du prince Adolphe Frédéric, et
qu'il a très-incomplettement déciit, comme
nous l'avons vu précédemment, est un jeune
individu de la pélamide fasciée , mais il y en
a dans la collection de Barbi un autre assez
grand, dont la tète est bigarrée. Vosmaër
l'a figuï-é dans un Mémoire publié à Amsterdam
en 1774; et il nous apprend qu'on
le trouve dans la mer des Indes auprès des
rivages.
Schneider réunit à ce reptile , dont il a
omis de donner les dimensions, un serpent
figuré par Russel, dans son ouvrage sur les
seipens du Coromandel, pl. X L i v , sous le
nom vulgaire de iatta-pam, qui lui est donné
par les indiens; mais comme il est terrestre
et non marin, puisque Russel le fit périr
assez promptement en le plongeant dans
D E S PELAMIDES. 365
des vases pleins d'eau de mer; je l'ai décrit
précédemment à la page 340 de ce volume,
sous le nom ^orvet mamillaire.
Daubenton et Lacépède ont placé ce
reptile , à l'exemple de Linnjeus , parmi les
orvets, et l'ont nommé la queue lancéolée.
Ce dernier auteur croit qu'on pourroit y
rapporter le serpent à queue aplatie, vu
par le célèbre voyageur anglais Banks, près
des côtes de la nouvelle Hollande, de là,
nouvelle Guinée et de la Chine, nageant et
plongeant avec facilité pendant les tems
calmes, et décrit par Vosmaër.
Latreille a décrit cet ophidien sous le
nom dLhydrophis à queue lancéolée^ dans sou
ouvrage sur les reptiles.